Un Jour - Un Objet Spatial

N° 00299 / 19 mars 2019



Voici un superbe modèle d'une fusée Soyouz. Il est au 1/90ème, ce qui fait que le lanceur fait environ 55 cm, socle compris.


On ne présente plus la mythique Soyouz. Il existe de nombreuses maquettes et modèles, mais il y en a peu de ''grande taille'' qui soient disponibles pour le grand public.

Ce modèle est vraiment idéal. Il est grand, 55 cm, et est très réaliste. Il est réalisé en bois peint à la main, et certains détails sont sculptés à la main (tour d'éjection par exemple) et/ou collés à la main (les petits réacteurs ou les ailettes).


La Soyouz repose sur un socle de bois d'acacia vernis et elle est insérée dans un tige de métal centrale - ce qui fait qu'on peut l'enlever pour la présenter autrement si on veut. Mais elle est fragile, surtout les petits éléments. Donc, attention !


Ce modèle est peint comme la Soyouz qui a envoyé dans l'espace l'équipage Soyouz TMA-6 / Eneide le 15 avril 2005. A bord se trouvaient Sergueï Krikalev et John Phillips qui allaient effectuer Expedition 11 et l'italien Roberto Vittori.

Krikalev et Phillips resteront dans l'espace jusqu'au 11 octobre 2005 après 179 jours de vol et Vittori rentrera le 24 avril après 9 jours 21 heures dans l'espace. Sa mission s'appelait Eneide. On voit le drapeau italien sur la coiffe de la Soyouz.


Comme je vous le disais, elle est idéale comme objet de décoration mais aussi pour illustrer des conférences. Je l'emmène de temps en temps avec moi et je peux vous dire qu'elle a une sacrée ''gueule'' sur une scène.


Un très bel objet, qui est quand même assez onéreux. Surtout si vous voulez compléter votre collection de lanceurs

Happy Collecting !

N° 00300 / 20 mars 2019



Ce 20 mars 2019, la poste américaine (USPS) vient d'annoncer et de présenter les deux timbres qui seront émis pour les 50 ans d'Apollo 11.
Voir le sujet ici : https://souvenirsdespace.lebonforum.com/t1668-usa-2019-deux-timbres-seront-emis-pour-commemorer-les-50-ans-d-apollo-11#4924

Pour les 25 ans d'Apollo 11 en 1994 (aussi pour les 20 ans mais j'y reviendrai bientôt), la poste US émet un très joli timbre sous forme d'un superbe feuillet de 12 timbres.


Le timbre et et le feuillet sont une création de Paul Calle qui a déjà créé le timbre Apollo 11 de 1969 et de son fils Chris Calle - ils ont déjà créé le timbre de 1989 pour les 20 ans.


Voici un Premier Jour, parmi d'autres, que je me suis ''amusé'' au fil des rencontres, à faire signer par les 3 plus mythiques Flight Directors du programme Apollo :

- Gerry Griffin
- Chris Kraft
- Gene Kranz


Happy Collecting !

N° 00301 / 21 mars 2019


Voici un petit exemple très sympathique que l'on peut développer en astrophilatélie : Des cachets philatéliques de villes ayant un rapport avec une mission spatiale

C'est ce qu'on fait des collectionneurs et négociants en philatélie par le passé, et je trouve ça très sympa - j'en recherche donc et quand j'en trouve, j'essaie de les récupérer

Voici donc un petit exemple avec trois missions emblématiques : Mariner 2, Mariner 10 et Viking.

Mariner 2 : le 27 août 1962, la sonde est lancée et elle se dirige vers Vénus. Le 14 décembre, elle survole Vénus à une distance de 35 000 km environ.
Et ici, un cachet commémoratif de la petite ville de Vénus en Pennsylvanie.


Mariner 10 : Elle est lancée le 3 novembre 1973. Elle survole Vénus le 5 février 1974 et trois fois Mercure entre mars 1974 et mars 1975.
Oblitération commémorative de la petite ville de Mercury dans le Nevada.


Viking 1 et 2 : Les deux sondes sont envoyées vers Mars le 20 août et le 25 septembre 1975. Les atterrisseurs de ces sondes se posent sur Mars le 20 juillet et le 3 septembre 1976.


Ici, un clin d'oeil avec une commémoration de ces atterrissages par les villes de Mars en Pennsylvanie et de Viking dans le Minnesota.


Je ferai un article spécial sur ce genre de collection, car il existe dans le monde d'autres villes qui ont un ''rapport'' avec les missions spatiales, notamment avec le programme Apollo (et oui, comme la ville d'Apollo en Pennsylvanie).


Happy Collecting !

N° 00302 / 22 mars 2019



16 Levers de Soleil est sorti en salle le 4 octobre dernier et est un gros succès. A ce jour, plus de 50 000 personnes ont été le voir en salles, ce qui est un chiffre excellent pour ce qui est un non-film / non-documentaire.

Je ne vais pas revenir sur le film, vous pouvez vous replonger dans mon article ici (avant-première parisienne au Grand Rex en présence du réalisateur Pierre-Emmanuel Le Goff, de Thomas Pesquet et du compositeur Guillaume Perret.
https://spacemen1969.blogspot.com/2018/09/25-septembre-2018-avant-premiere-de-16.html

Guillaume Perret est le compositeur de l'excellente bande originale de l'excellent ''16 Levers de Soleil''.
Un CD de la BO a été mis en vente et les ventes ont bien marché également.
(il y a des extraits vidéos sur mon article).

Alors oui, j'aurai pu vous montrer le CD de la BO en Objet du Jour, mais j'ai trouvé plus amusant de vous présenter un CD promotionnel comportant les 14 morceaux de cette BO.


Ce genre d'objet, réservé souvent aux radios, n'est pas fréquent et il entre parfaitement dans une collection d'objets spatiaux

Happy Collecting !

N° 00303 / 23 mars 2019



Dans le cadre du Festival Sidération de l'Observatoire du CNES qui se tient au siège du CNES à Paris ce week-end a lieu le 1er Congrès de Cosmicologie Spatiale, performance artistique incroyable.


Qu'est-ce que la Cosmicologie Spatiale ? me direz-vous.
Et bien, voici les explications du Président de ce Congrès, Michel Viso. Il a bien voulu me répondre pour cette petite vidéo


Pour ce qui ne connaisse pas Michel Viso, je résume très vite. Il est le responsable actuel de l'Exobiologie (oui, je mets un grand E) au CNES. Il a été sélectionné comme astronaute en 1985 mais n'a malheureusement jamais volé.

Je vous présente donc, et je crois que pour cette rubrique c'est une première, un Objet du Jour réellement du Jour    

Il s'agit du programme du Congrès de ce samedi et qui a été signé par le Président du Congrès Michel Viso


Happy Collecting !

N° 00304 / 24 mars 2019



Il y a quelques jours, le 15 mars, la mission STS-119 célébrait ses 10 ans. A bord, l'astronaute japonais Koïchi Wakata. Sa mission : relever l'astronaute Sandra Magnus à bord de l'ISS.


Koïchi Wakata est un astronaute très expérimenté - sélectionné en 1992 par la NASDA (JAXA aujourd'hui) et avant STS-119, il avait déjà vol (é 2 fois (STS-72 en 1996 et STS-92 en 2000).

Cette fois-ci, il part pour un vol longue durée au sein des Expedition 18-19-20. Il revient sur Terre le 31 juillet 2009 après 137 jours 15 heures 04 minutes.


Il vole une 4ème fois, du 7 novembre 2013 au 14 mai 2014 pour les Expedition 38 et Expedition 39 (dont il sera le commandant). Il reste 187 jours 21 heures 41 minutes dans l'espace.

Toujours en activité, Koïchi Wakata en est donc à 4 vols spatiaux et a passer pour l'instant 347 jours 08 heures 30 minutes dans l'espace. Record pour un astronaute japonais.

Il est actuellement Vice-Président de la JAXA et responsable du département des vols habités.

Pour son troisième vol, STS-119 et Expedition 18-19-20, Koïchi Wakata a suivi la tradition qui veut qu'un astronaute ou cosmonaute ait un patch personnel en plus du ou des patchs officiels de la mission. Voici donc, pour changer, le pin's.

Voici quelques explications sur la signification et la symbolique de ce logo - C'est le service des affaires publiques de la JAXA qui a conçu le logo, mettant ainsi les idées de Koïchi Wakata en forme :

- C'est l'aube d'une ère nouvelle pour le spatial japonais avec un vol de longue durée sur l'ISS
-  Il y a trois mots : Rêve, Curiosité et Considération (en blanc sur la droite di logo)
RÊVE : l'espace est un lieu de rêve
CURIOSITE : appliquer les connaissances à la technologie
CONSIDERATION : travail d'équipae
- Grande Station Spatiale avec le module Kibo et la structure S6 qui seront assemblés lors du vol de Wakata
- On y voit aussi la Lune et Mars
- Les 8 étoiles symbolisent les astronautes de STS-119 avec Wakata et Magnus

Pour l'anecdote du collectionneur, il y a bien sûr un patch. Mais il existe en deux versions car au début, il n'était question que d'un vol sur Expedition 18 et 19. Donc, on peut trouver un patch sans Expedition 21.


Happy Collecting !

N° 00305 / 25 mars 2019



Geraldyn M. ''Jerrie'' Cobb (née le 5 mars 1931) nous a quitté hier à l'âge de 88 ans. Peu connue du grand public, et même des passionnés de spatial, elle aurait pu devenir la première américaine dans l'espace.

Aviatrice de talent, elle est titulaire d'une licence de pilote commerciale dès ses 18 ans. Instructrice à 20 ans. Elle livre des chasseurs et des bombardiers à leur sortie d'usine alors qu'elle n'a que 21 ans.

Femme de caractère, elle ne se laisse pas enfermer dans le carcan dans lequel certains hommes voulaient la laisser. Elle bat plusieurs records que ce soit de vitesse, d'altitude, etc... A 28 ans, elle obtient sa licence de pilote de ligne.

Elle est également la première femme à faire des démonstrations aériennes lors du Salon du Bourget

L'administrateur de la NASA James Webb l'embauche comme consultante pour la NASA en 1961 car à la fin 1959 et courant 1960, elle fait les tests de sélection qui avaient été faits pour la sélection des astronautes Mercury.

Je ne vais pas revenir sur son parcours et carrière, un article spécial sera publié sur Space Quotes - Souvenirs d'espace dans la semaine. Jerrie Cobb a été la première femme a réussir les tests physiques et médicaux du programme Mercury.


Ces tests n'ont jamais eu de ''valeurs officielles'' car il n'y avait pas de femmes dans les sélections d'astronautes - les premières ont été sélectionnées en 1978 dans le Groupe 8.

Mais le fait de faire ces tests et de les réussir a, en quelque sorte, ouvert al voir et montré que les femmes avaient aussi leurs places dans le programme spatial américain, même en temps qu'astronautes.

Malgré quelques appuis, dont celui de John Glenn, le Congrès refusera d'apporter son soutien pour que des femmes soient astronautes à la NASA.

Elles ont été 25 femmes dans les années 60 à passer ces tests et 13 à les réussir ces tests. On les a appelé les ''Mercury 13''. J'y reviendrai bientôt dans un article spécial.

Par la suite, elle s'est énormément impliquée dans l'aide humanitaire par avion, notamment en Amérique du Sud.

Voici une photo signée par Jerrie Cobb la montrant dans un simulateur de vol Mercury. Jerrie Cobb avait la particularité de signer très souvent au feutre violet et souvent, mais pas ici, elle ajoutait ''Vaya con Dios'' (avec B et S soulignés).


On peut monter, et je pense qu'on doit monter, une collection d'autographes et documents spatiaux en incluant tous les autres ''acteurs'' de ce secteurs, et pas juste les astronautes

Happy Collecting !

N° 00306 / 26 mars 2019



Ce mardi soir, se déroulait le traditionnel ''Mardi de l'espace'' du CNES avec pour Thème Mars et l'instrument SEIS. Vous avez peut-être suivi la soirée sur #CnesTweetup.

Et les deux invités étaient Philippe Lognonné, le PI (Principal Investigator = responsable) de l'instrument SEIS, le sismomètre qui doit écouter battre le coeur de Mars, et Francis Rocard, le responsable de l'Exploration au CNES.

L'occasion était trop belle pour en profiter pour faire signer quelques enveloppes de la mission Insight / SEIS par deux des principaux protagonistes et responsables de SEIS.


Parmi les enveloppes (et autres documents) que j'ai fait signer, en voici deux purement artisanales que j'ai confectionnées moi-même.


Même si elles n'ont pas de cachets illustrés, elles possèdent toutes les deux une flamme mécanique datées du 26 novembre 2018, date de l'atterrissage d'Insight sur Mars.

La flamme vient du bureau de poste au plus près de La Cité des Sciences et de l'Industrie où avait lieu un événement spécial et grand public pour cet atterrissage, et en présence de Philippe Lognonné et Francis Rocard.

Il n'a pas été possible d'avoir une flamme spécifique de La Cité des Sciences car il était trop tard (mais aussi très compliqué) d'en obtenir une pour le jour dit.

Ces enveloppes pour vous montrer que l'on peut créer soi-même ses enveloppes philatéliques commémoratives. Il m'a suffit après de les décorer (ici, par des autocollants et une impression maison).

Happpy Collecting !

N° 00307 et 00308 / 27 et 28 mars 2019


Pour faire suite à l'objet n° 00303 du 23 mars dernier, voici le pin's / Button de ce Congrès. C'est un collector maintenant.

La mise en ligne a été faite en direct depuis The Last Jeudi (@thelastjeudi), soirée mensuelle où se réunissent de nombreux spacegeeks un peu partout en France, le dernier jeudi de chaque mois

Ce qui explique que la présentation soit à minima car ce n'est pas facile de le faire en direct  (mais j'essaierai de recommencer pour fin avril).

N° 00309 / 29 mars 2019



En 2011, c'est la fin du programme navette spatiale avec la mission STS-135 / Atlantis en juillet.

Pour commémorer les 30 ans du programme, commencée avec STS-1 / Columbia en 1981, la NASA a décidé de confectionner un pin's spécial.


Le métal du pin's est du métal qui a volé dans l'espace lors d'une mission précédente de la navette - mais on n'a pas d'information sur le numéro de la mission.

Alors, c'est la société Winco qui a fabriqué ce pin's, société dont je vous ai déjà plusieurs fois ici avec d'autres médailles ayant du métal ''spatial'' (Apollo notamment).

Au dos est gravée la mention comme quoi ce pin's est fabriqué avec du métal ayant volé lors d'un vol de navette spatiale - mais aucun chiffre concernant le tirage (le nombre) est disponible. Mais comme pour les autres médailles, le tirage ne doit pas être trop important.


Quoiqu'il en soit, c'est un joli souvenir que le trouve encore à un prix très abordable (j'en avais un petit stick que j'ai offert au fil du temps aux classes, aux amis...).

Happy Collecting !

N° 00310 / 30 mars 2019



Si je présente cet objet, c'est un peu la faute de mon fils qui est un grand fan de Fortnite Battle Royale et qui collectionne certaines figurines pop. Et en lui en cherchant une en boutique, je suis tombé sur celle-ci    

Il s'agit d'un personnage féminin portant une combinaison d'astronaute/cosmonaute et réponsant au nom de Moonwalker. Ce personnage est apparu en avril 2018 pour les joueurs du Battle Pass (payant) et atteignant le niveau 55 de la saison 3 (ouf !).


L'avatar féminin Moonwalker porte donc une combinaison spatiale blanche avec des parements cuivre/orange - un look qui fait immanquablement penser à la combinaison spatiale de Mark Watney dans ''Seul sur Mars''.


La particularité est que le casque est ouvert et que le personnage porte des lunettes de soleil, même en action dans le jeu.


Cette combinaison, pour les joueurs, fait partie d'un Space Explorer Set. Heureusement pour mon parte-monnaie qu'il n'y a pas de pop      Dans le jeu, il y a même des vaisseaux spatiaux comme la Orbital Shuttle et autres.


Désolé de ne pas donner plus de détails, mais je ne joue pas du tout à Fortnite.

Il existe deux types de figurines, à ma connaissance, de Moonwalker. Toutes les deux produites par Funko. La Funko pop traditionnelle où le personnage a les deux poings sur les hanches et la Funko 5 Stars que je vous présente ici.


Le petit coffret violet comprend une ouverture à scratch où on peut voir que la figurine en vinyl possède deux objets : une sorte de pince articulée et un bocal en verre.


Les pops sont des objets assez sympas à collectionner, et il y en a sur tous les thèmes, comme ici ce jeu qui fait fureur, mais aussi sur les films, séries, dessins animés, etc... (ma fille a inondé sa chambre de pop Harry Potter...).

Bref, voici un petit objet qui trouve sa place dans ma collection spatiale.
A surveiller de près car Moonwalker a tendance à essayer de se sauver par la voie des airs pour rejoindre le monde de Fortnite

Happy Collecting !

N° 00311 / 31 mars 2019




Si hier, c'est mon fils Timothy qui a inspiré l'objet du jour avec la Moonwalker Fortnite, aujourd'hui c'est ma fille Maddy qui l'a inspiré avec cette Barbie astronaute.

Les photos de cet objet du jour ont été faites par ma fille depuis son lycée - merci de votre indulgence

En mars 1959 apparaît pour la première fois aux Etats-Unis la poupée Barbie commercialisée par la société Mattel (créée en 1945 par Harold MATson et ELLiot Handler).

C'est Ruth Handler, la femme d'Elliott Handler, qui créée Barbie en s'inspirant d'une poupée mannequin allemande (Bild Lilli) sortie en 1955. Barbie est le diminutif de sa fille Barbara (et plus tard, Ken le sera de son fils Kenneth).

Le succès est presque immédiat. Il faut dire que c'est la première poupée adulte aux Etats-Unis, et avec ses cheveux blonds, sa poitrine ''opulente'', ses grands jambes, sa taille fine et une garde-robe impressionnante, c'est une révolution là-bas.

Au fil des années, Barbie s'est adaptée à son temps. Elle a exercé beaucoup de métiers (environ 150), avec les tenues et accessoires qui vont avec. Elle a même été parfois en avance sur ''son temps'', surtout aux Etats-Unis.

Au fil du temps, le succès ne s'est pas démenti, même si ces dernières années, la concurrence est rude. Plus d'un milliards de Barbie ont été vendues depuis 60 ans. Et elle a évolué au cours du temps (cheveux, couleur de peau, etc...)

Il y a eu des Barbie ''usuelles'', c'est à dire que l'on trouvait dans les magasins de jouets, les ''collector'', c'est à dire en édition spéciales, les ''commémoratives'', les tenues et accessoires sans les poupées, etc...

Je ne vais pas revenir sur la saga Barbie. Je n'y connais pratiquement rien, sauf sur certaines éditions spéciales qui ont été spatiales, notamment aujourd'hui avec cette Barbie Astronaute pour les 60 ans de Barbie.

Ce n'est pas la première Barbie Astronaute. La première remonte à 1965 ! Voici un ''rapide tour d'horizon'' des Barbie Astronaute (liste non exhaustive bien sûr).

La première Barbie astronaute remonte à 1965. Elle nous présente une Barbie en combinaison ''argentée'' avec une boite décorée où l'on voit une capsule Mercury (même si en 1965, c'est plutôt Gemini).
C'est une grande rareté pour les collectionneurs de Barbie. En 2009, pour les 50 ans, Mattel a produit une série de reproductions dont celle-ci, bien plus abordables.


La deuxième Barbie Astronaute date de 1985. Il y a deux Barbie proposées en deux boites. Une Barbie blonde classique et  une Barbie afro-américaine.
Elles portent une combinaison très colorée, qui à mon avis, ressemble plus à une tenue de patineuse artistique.


En 1994, c'est une nouvelle Barbie Astronaute qui commémore les 25 ans de la mission Apollo 11. On y voit même le logo officiel commémorant ces 25 ans parmi les accessoires.


En 1998, c'est un tenue sans poupée qui est proposée. Il s'agit de la fameuse Blue Suit, la tenue bleue des astronautes. Elle est aux couleurs du Space Camp (à Huntsville) avec différents patchs NASA et Shuttle et une casquette NASA.

2011 et 2013 avec aussi juste des tenues et accessoires proposés.


En 2013, Barbie devient Exploratrice de Mars. Première Barbie à lauqelle la NASA a collaboré officiellement. Elle est vendue le 5 août, date de commémoration du poser de Curiosity sur Mars.

En 2016, c'est un pack de deux Barbie : une astronaute et une scientifique spatiale. C'est cette poupée astronaute qui est reprise en 2019 pour les 60 ans de Barbie que je vous présente enfin ici (après un long préambule).


Certaines de ces Barbie sont très recherchées ainsi que leurs tenues et accessoires. Ne soyez pas étonner du prix assez élevées de certaines. Surtout si les boites n'ont pas été ouvertes.

On revient à notre Barbie du jour. Comme dit plus haut, c'est celle, ou presque, de 2016. Elle a une combinaison largement inspirée de la Sokol mais sans casque intégré puisqu'il est à part. Il y a même un ''patch'' comme celui pour l'ISS.


Elle est présentée dans une boite dont l'illustration est exactement celle du pack de 2016. Au dos de la boîte, il y a un petit récapitulatif des Barbie Astronaute pour cette célébration des 60 ans.


Le casque en plastique est en deux parties et la combinaison en tissu se ferme par velcro dans le dos. Il y a une paire de bottes blanches et de gants en plastiques.


Ces types d'objets entrent parfaitement dans une collection spatiale, mais ils prennent de la place... et là je ne vous ai parlé que des Barbie traditionnels mais il existe aussi des Mini Barbie astronautes (1995) et depuis peu des pops...


Happy Collecting !

N° 00312 / 1er avril 2019



Voici le patch d'Expedition 24.

Lorsque la moitié d'Expedition 23 s'est désarrimée de l'ISS le 2 juin 2010, la mission Expedition 24 a commencé avec la deuxième moitié d'Expedition 23 : Alexandre Skvortsov, Mikhail Kornienko et Tracy Caldwell-Dyson (ils étaient arrivés en avril).

Ces trois astronautes ont donc commencé Expedition 24 à trois en attendant que l'équipage soit complet avec les trois autres membres qui arrivent sur l'ISS le 18 juin avec Soyouz TMA-19 : Fyodor Yourchikine, Douglas Wheelock et Shannon Walker.


La mission Expedition 24 se terminera le 25 septembre avec le départ de Skvortsov, Kornienko et Caldwell-Dyson. Ils sont remplacés par Soyouz TMA-01M.

Le logo de la mission sur le patch, a, comme presque tous les logos de missions spatiales, une symbolique :

- Science et Exploration qui sont les deux pierres angulaires des missions à bord de l'ISS

- Aube représente l'aube nouvelle (à l'époque) du programme ISS avec des Expedition à six membres d'équipage et surtout un assemblage final de la station qui approche de sa fin. D'où l'ISS et l'horizon que l'on voit

- Les six membres d'équipage sont symbolisés les deux groupes de trois étoiles, qui représentent aussi (chaque groupe d'étoiles) les deux vols des Soyouz qui ont emmenés ces équipages.

- La ligne rouge, interrompue, représente également la continuité des vols vers l'ISS

- Les rayons du Soleil, au nombre de cinq, représentent les 5 organisations partenaires qui ont construit l'ISS (NASA, Roscosmos, JAXA, JAXA, et CSA).

- Les panneaux solaires symbolisent le chiffre 24 d'Expedition 24.

On remarque une différence entre le logo et le patch. Les noms des astronautes sont absents sur le patch. Cela est dû au fait que les équipages et/ou les astronautes changeaient assez souvent. Cela limitait le ''gachis'' de patchs

Happy Collecting !

N° 00313 / 2 avril 2019



Le premier timbre officiel est émis en 1840 en Grande-Bretagne (le fameux Blck Penny pour les connaisseurs) et le premier timbre français le 1er janvier 1849 (le 20c noir, toujours pour les connaisseurs ).


Si on regarde le sujet des premiers timbres émis, et bien, c'est souvent le même, c'est à dire la personne régnante ou gouvernante (Victoria en GB ou Céres en France) ou emblématique d'une nation (comme Washington aux Etats-Unis).

Les premières émissions de timbres par thématique ont débuté vers la fin du 19ème. Et voici, un des premiers timbres (si ce n'est le premier) avec une consonance ''astronomie'' volontaire.

En fait, dans le titre, j'ai mis Australie, ce qui n'est pas tout à fait exacte, car l'Australie en tant que telle n'existe que depuis 1901 lorsque les six colonies anglaises se sont fédérées. Dont la Nouvelle Galles du Sud.

Le timbre est émis par la Nouvelle Galles du Sud (NSW comme on le voit bien sur le cartouche du timbre qui veut dire New South Wales). Cette colonie a été créée en 1788 et était au début une colonie pénitentiaire (First Fleet).

Ils s'installèrent à Port Jackson om se trouve aujourd'hui Sydney. En 1851, on découvre de l'or dans la région qui va conduire à une ruée. De quelques milliers, la région administrée par u gouverneur anglais passe à plus de 100 000 habitants.

En 1897, la Reine Victoria célèbre son jubilée de diamant (60 ans de règne) et la plupart des provinces, colonies anglaises vont le célébrer par un timbre.

La Nouvelle Galles du Sud émet donc un timbre. Il représente une allégorie de la charité, une des valeurs morales principales allouées à la Reine Victoria, et donc chacun doit suivre son exemple. Et on voit dans le ciel la Croix du Sud.


Je ne vais pas vous faire un cours d'astronomie et vous expliquer ce qu'est la Croix du Sud, il y a énormément de gens bien plus compétents que moi qui ont écrit dessus et qui vous en parleront bien mieux

Pour résumer la Croix du Sud, même si elle est une petite constellation, est une des constellation les plus célèbres. Elle n'est visible que dans l'hémisphère sud et sa forme avec ses 4 principales étoiles forme une croix = CQFD et une 5ème moins brillante.

La Croix du Sud a été adoptée sur les drapeaux de nombreux pays dont bien sûr l'Australie mais aussi la Nouvelle Zélande, le Brésil, Samoa, la Papousie Nouvelle-Guinée par exemple.

Le timbre d'une faciale de 1 penny a été émis seulement à 40 000 exemplaires et il n'est pas facile à trouver, même en oblitéré. Il y a parfois des différences de couleurs (mais on est à la fin du 19ème quand même).

Voici donc le timbre qui doit figurer en ''page 1'' de toute collection astrophilatélique  

Happy Collecting !

N° 00314 et 00315 / 3 et 4 avril 2019


La notion de touriste spatial (space tourist) ou Private Flight Participant tel qu'ils préfèrent qu'on les appelle ne date pas de 2001 avec le vol de Dennis Tito qu'on a qualifié de 1er ''touriste spatial''.

J'aborderai les 8 qui ont volé sur l'ISS entre 2001 et 2009 à fonds privé une autre fois. Je vais revenir sur les premiers d'entre eux, qui furent américains.

C'est dès le débuts des vols de la navette spatiale qu'à été envisagé l'idée de faire voler des ''monsieur - madame tout le monde'', et ceci afin de conforter le contribuable américain et les élus, surtout les élus, que la navette était super.

La NASA commença donc avec des élus ou des membres de l'administration américaine. Et le premier non-astronaute professionnel a été le sénateur de l'Utah Jake Garn (né en 1932).


Il était membre du Congrès et était le responsable de la sous-commission du ''Senate Appropriations Committee'' qui allouaient, entre autre, les fonds pour la NASA.

Il demanda simplement à voler afin de vérifier si ''l'investissement en valait le coup''. Il a été affecté à la mission STS-51D, et après un entraînement spécial, il s'envola pour l'espace à bord de Discovery du 12 au 19 avril 1985.
Pour son vol, il reçu la fonction de ''Congress Observer'' vu qu'il n'était ni Astronaute, ni Spécialiste de Mission, ni Spécialiste de Charge Utile. Il est donc le premier non-astronaute professionnel à s'embarquer dans l'espace.


Pour l'anecdote, normalement, c'était Patrick Baudry qui avait été affecté à cet équipage mais il a été remplacé par Charlie Walker au dernier moment (voici une photo non officielle   )


Il y en a eu un deuxième. C'est Clarence William ''Bill'' Nelson (né en 1942) et qui était Congressman (membre du Congrès) de Floride au moment de son vol. Il est de nos jours l'actuel Sénateur de Floride.


Bill Nelson décolla avec Columbia lors de la mission STS-61C du 18 au 18 janvier 1986.


Il devait y en avoir un troisième qui était Edward C. ''Pete'' Aldride (né en 1938). Il était militaire et à l'époque où il  a été assigné pour une mission, il était le sous-secrétaire d'état de l'US Air Force (le boss en quelque sorte de l'USAF).


Il aurait dû voler en juillet 1986 avec la mission STS-62A et Discovery. Et surtout cela aurait dû être la première mission d'une navette spatiale à décoller depuis la Base de Vandenberg.

Mais le 28 janvier 1986, la navette Challenger explose peu après son décollage, tuant son équipage (dont Christa McAuliffe que l'on peut considérer aussi comme une astronaute non professionnelle). Le programme navette est interrompu pendant  presque trois ans.

La mission STS-62A a donc été annulée. Il existe une photo officielle de l'équipage et un patch de mission aussi.


Voici une thématique originale qui change de la collection des autographes d'astronautes et de cosmonautes ''officiels''

Happy Collecting !

N° 00316 /5 avril 2019



Voici un magazine, un mensuel, qui s'appelle Ridendo et qui était désigné pour être ''la revue gaie pour les médecins'' éditée par l'Office de Vulgarisation Pharmaceutique qui éditait le fameux Vidal (je ne sais pas si cet éditeur existe encore).

Ridendo est dérivé du latin Rideo qui veut dire Rire.

Le premier numéro est sorti le 5 janvier 1934. La publication est arrêtée en juin 1940 et reprend en 1948. Le dernier numéro, le 449, est sorti en septembre 1977.
Il y a eu un numéro 00 et 01 en oct/déc 1933. C'était un ballon d'essai.

Comme indiqué, c'est une revue humoristique destinée aux médecins. Le numéro mensuel coûtait 1,25 franc en 1966, date de parution du numéro que je vous présente (il y avait même un abonnement possible).

La revue était financée par les abonnements (17 000 abonnés quand même dans les années 1950) et par les publicités, pharmaceutiques bien sûr. Et il était interdit de les mettre dans les salles d'attente.

Ce petit opuscule a entre 6 et 12 pages avec des rubriques d'actualités médicales traitées sous une forme humoristique (humour bien désuet maintenant).

Le numéro que je vous présente est un numéro ''spatial'' comme vous pouvez le voir sur la couverture du n° 304 de novembre 1966. Elle a été dessinée par Robert Lep, qui a repris les illustrations de couverture entre 1949 et 1977.


A l'intérieur de chaque numéro, en plus des textes, il y a aussi des dessins d'humour et dans ce numéro, il y en a un de typiquement spatial       et je vous laisse juger de l'humour... de l'époque


Concernant ce numéro 304, mis à part la couverture et un des dessins intérieurs, il n'y a rien de spatial, même pas une allusion à un programme quelconque.

En 40 ans de parution, les 451 numéros font en tout 12 608 pages et il y a plus de 10 000 dessins qui y ont été publiés.

Le Ministère de la Santé en 1977, qui ne ''n'acceptait'' que des médecins aient une revue d'humour, refuse de reconduire l'autorisation paritaire pour la publication (et oui, il fallait une autorisation pour publier) et la revue s'éteint ainsi.

De nombreux illustrateurs, dessinateurs, ont fait aussi leurs armes chez Ridendo comme Jacques Faizant, Jean Effel, Dubout, Peynet, Van Dam, etc...

Ridendo était vraiment une très belle et intéressante revue d'humour, une revue satirique médicales certes, mais dans l'air du temps.

Comme quoi, la collection spatiale peut s'aventurer sur d'autres domaines, parfois inattendus  

appy Collecting !

N° 00317 / 6 avril 2019


Un exemple (liste non exhaustive) de comment faire une thématique spatiale philatélique autour des vols habités français - reprise d'un de mes articles publiés sur Space Relics. Je vous laisse vous y replongez au lieu de faire un copier-coller.

C'est ici : http://spacerelics.blogspot.com/2017/12/les-vols-habites-francais-par-la.html

Happy Collecting !

N° 00318 et 00319 / 7 et 8 avril 202019



Charles M. ''Charlie'' Duke, Jr est le plus jeune des 12 personnes ayant foulé le sol lunaire (un des 12 moonwalkers) lors de la mission Apollo 16 (16 au 27 avril 1972). Il en était le LMP.

Sélectionné en 1966 dans le groupe 5 de la NASA, il est certainement un des plus chanceux astronautes de la NASA. Il était le plus jeune membre du groupe et il marcha sur la Lune seulement 6 ans après à l'âge de 36 ans.

Le premier document présenté est une photo que j'ai moi-même composée. Sachant que j'allais le rencontrer, j'ai donc préparé ce document que je voulais original. J'aime bien préparer des documents originaux - cela change des habituelles photos à signer mais surtout aide grandement dans la discussion que l'on peut avoir avec un astronaute. Cela ''brise la glace''.
Et après, on peut plus aisément demander quelques infos, comme une interview par exemple.

N'hésitez pas, si vous désirez faire signer quelque chose, à présenter un support original afin d'attirer l'intérêt de la personne. Et si en plus, on peut immortaliser tout ça

N° 00320 / 9 avril 2019



Voici un objet spatial créé et obtenu en mains propres ce soir lors de la présentation des objets ESA qui seront vendus chez Artcurial vendredi 12 avril afin de financer en partie la Fondation Spacebrains qu'elle a créée.

Voir mon article ici :
https://spacemen1969.blogspot.com/2019/04/vente-caritative-esa-artcurial-le-12.html

Les astronautes Claudie Haigneré et Jean-françois Clervoy étaient venus spécialement pour parler espace, vol habité, avec des anecdotes mais aussi pour parler des objets qui seront vendus.


C'était très intéressant car en général, on n'a pas le point de vue des astronautes qui accompagne tel ou tel objet qui se retrouve en vente. Je ne vais pas revenir sur tous les objets, mon article ci-dessus vous les expliquera.

Jean-François Clervoy, qui est l'inventeur du système de la montre Skywalker X-33 d'Omega mis en vente, a promis de passer du temps avec l'acquéreur afin de lui expliqué le fonctionnement complet de cette montre

J'en arrive à l'objet du jour, très en retard ce soir, qui consiste donc au catalogue de la vente qui présente tous les objets présentés, avec photos couleur et texte explicatif. La vente est pour une bonne cause, alors, si vous poouvez...

Le catalogue a été donné ce soir - c'est déjà un objet que l'on peut collectionner car il va servir de référence. Le petit plus est que j'y ai fait apposer les signatures de Claudie Haigneré (à gauche) et de Jean-François Clervoy  Un collecor !

Happy Collecting !

N° 00321 / 10 avril 2019



Voici, hélas, une tradition qui s'est perdue ou presque. Les enveloppes ayant volé à bord d'avions et autres appareils mythiques ou dans des circonstances spéciales (tour du monde, etc...).

Les anglais, dans les années 70 et 80 (mais surtout 70) faisaient très fort puisqu'il y avait systématiquement pour chaque événement aéronautique des enveloppes spécialement conçues pour voler et qui sont signées par les pilotes.

J'aime bien cette façon de relater l'histoire aéronautique au plus près. Il y avait un organisme dépendant de la RAF (moi, je les appelle les RAF Flown Cover) qui s'en occupait. Les fonds récoltaient allaient aux musées aéronautiques entre autres.

Voici donc une belle enveloppe ayant volé à bord d'un des Fouga Magister de la Patrouille de France lors de la Journée Portes Ouvertes du 36ème anniversaire de la Bataille d'Angleterre qui s'est tenue le 4 septembre 1976  sur la Base de Begin Hill.

Il y a eu 1 000 enveloppes qui ont été transportées à bord d'un des 3 Fouga à qui cette tâche était dévolue. C'est indiqué au dos de l'enveloppe (ici, la 984 / 1000).


Comme je disais, la particularité de ces enveloppes qui ont volées, c'est qu'elles sont généralement signées (il arrive parfois que non). Et ici, c'est par les 9 pilotes de la PAF

La particularité de cette année 1976, c'est que le leader était Jean-Pierre Job, né en 1942 (à la PAF depuis 1973). Ce pilote de chasse a été, entre autre, Chef d'Etat-Major de l'Armée de l'Air entre 2000 et 2002, année de son départ en retraite.

Mais pour le passionné de spatial, il a été l'un des 5 candidats retenus par le CNES en 1980 pour devenir le premier cosmonaute français. Ce sont Jean-Loup Chrétien et Patrick Baudry qui ont été sélectionnés.

Voici un joli exemple de documents pour alimenter une collection. En en trouve encore parfois à des prix abordables, mais ils sont de plus en plus difficile à trouver.

Quelques autres exemples d'enveloppes transportées par des patrouilles car elles sont spectaculaires et comme aussi une enveloppe transportée par un groupe de parachutistes)


Mais en cherchant bien (un collectionneur doit être patient et avoir un ''tempérament de chasseur''), on peut donc rassembler des enveloppes ayant volé dans des avions mythiques et/ou signées par des pilotes mythiques.



Happy Collecting !

Retour sur l'objet 00268 du 17 février

L'occasion ne s'était jamais présenté de réunir Frédéric Castel, l'auteur et créateur de ce mini-livre, et son oeuvre. Cela a été chose faite hier soir  

Avec une petite dédicace en plus  

N° 00322 / 11 avril 2019



Il y a exactement 49 ans, ce 11 avril 1970, Apollo 13 s'envole vers la Lune. Abord, Jack Swigert (qui remplace Ken Mattingly au pied levé) est le pilote du module de commande, alors que Fred Haise et James Lovell doivent marcher sur la Lune.

Je ne vais pas refaire l'historique de la mission (ce serait plusieurs objets du jour qu'ils faudraient   ). Pour résumer, le 11 avril (heure Houston), un réservoir d'oxygène explose et empêche l'alunissage et un retour ''en catastrophe'' s'impose.

C'est ce 11 avril que Jack Swigert prononça cette phrase devenue célèbre ''Houston, nous avons (avons eu) un problème, même si beaucoup de personnes pensent que c'est James Lovell, le Commandant, qui l'a prononcée.

L'équipage revient sain et sauf sur Terre (en mer) le 17 avril après tenu le monde en haleine. L'histoire de cette mission est merveilleusement racontée dans le film ''Apollo 13'' de Ron Howard avec Tom Hanks d'après ''Lost Moon'', le livre de James Lovell.


Voici donc, ici, une photo de l'arrivée de Fred Haise dans la salle blanche avant son installation à bord de la capsule Odyssey (le LEM s'appelait Aquarius). Photo qu'il a signée

Pour la petite histoire, cette photo a été signée, avec d'autres, lors d'une convention en Grande-Bretagne il y a quelques années. Comme je le répète souvent, aller à des conférences, des expositions, des conventions, etc... permet de belles rencontres.


Et voici l'interview qu'il m'avait accordée à cette occasion

https://spacemen1969.blogspot.com/2010/08/interview-de-fred-haise-astronaute-de.html

Happy Collecting !

N° 00323 à 00326 / 12, 13, 14 et 15 avril 2019



Il y a 60 ans, en avril 1959, le missile balistique mer-sol Polaris développé par Lockheed (pas encore Martin à l'époque) effectuait son premier vol/lancement réussi (après 6 échecs) pour le compte de l'US Navy.

L'US Navy, à partir de 1955, développait ses premiers sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) et voulait un missile balistique mer-sol.

A l'origine, elle avait opté pour le missile Jupiter (il s'appelait Juno pour son utilisation spatiale).
Mais celui-ci était très grand, ce qui limitait l'emport à 4 missiles par sous-marins, et surtout à combustion liquide et qu'il devait être rempli çà bord du sous-marin même, ce qui était particulièrement dangereux. Et le sous-marin devait faire surface pour lancer.

L'US Navy chargea donc Lockheed de concevoir un missile ayant la même puissance mais plus petit, tirant sous l'eau et avec un carburant solide : ce sera le fameux Polaris (nom de code complet : UGM-27 Polaris).

La solution adoptée par Lockheed pour lancer sous l'eau était d'abord une éjection du missile par du gaz compressé avant une mise en route des moteurs. C'est ce qui s'appelle un lancement à froid.

Il y avait deux étages : le premier, promulsif, qui emmenait le missile vers sa cible, et le deuxième où se trouvait l'ogive nucléaire pour le guider sur sa cible.

C'est à la société Aerojet General Corporation qui a conçu les moteurs du Polaris. Elle avait une grande expertise dans ce domaine puisqu'elle avait mis au point les moteurs des Titans et des Minuteman.

Par la suite, ce sera Aerojet qui mis au point le moteur du module de commande de la capsule Apollo. Elle a fusionné en 2013 avec Rocketdyne pour devenir Aerojet Rocketdyne (les RS-25 de la navette et SLS, et moteurs Delta IV, Atlas V,...).

C'est le sous-marin USS George Washington qui effectua le premier lancement en immersion d'un Polaris, modèle A1, le 20 juin 1960 au large des côtes Floride (ce qui explique que les enveloppes commémorant ces essais sont de Cape Canaveral.

Il y a eu plusieurs autres essais concluants sur plusieurs SNLE avant la déclaration de mise en service opérationnel en novembre 1960.


Le Polaris A1 avait une porté de 1 850 km environ et une charge de 600 kilotonnes. 173 exemplaires ont été contruit (et 100 charges nucléaires).

Le 6 mai 1962, le sous-marin USS Ethan Allen effectue le premier lancement avec une charge nucléaire dans le Pacifique. C'est l'unique fois où les USA ont lancé un véritable missile nucléaire depuis un sous-marin.

Le rôle de ce missile était la dissuasion. D'ailleurs, il se rendît ''célèbre'' pendant la Crise de Cuba où cinq SNLE, équipés de 16 Polaris chacun, se mirent en position autour de l'ïle.

Quelques jours avant son assassinat, le Président Kennedy se trouve en Floride, à Cape Canaveral, pour assister à un essai de lancement.


Le Royaume-Uni utilisa aussi le Polaris (le modèle A-3) à partir de 1968 sur les sous-marins de classe Resolution. Chaque missile est armé par deux têtes nucléaires ''chevaline''. Ils restent en service jusqu'en 1996.

L'US Navy commence à remplacer les Polaris par des Poseidons dès 1972, et la fin de carrière américaine du Polaris se passe en 1981 avec l'arrivée et la généralisation du missile Trident. Il y a eu 3 versions (A-1, A-2 et A-3).

Je ne reviens pas sur la suite donné après car c'est un peu compliqué et ce n'est pas le propos.

Voici donc un très joli modèle de présentation de Aerojet General Corporation du projet Polaris. Il semble être de la période entre 1955 et 1959, avant le premier tir réussi.

Ce modèle est en résine moulée ou en thermoplastique = je ne suis pas spécialiste), colorisée en deux principales parties : la mer d'où le missile émerge et le missile en lui-même.


Rien de bien particulier sur la partie Mer, où une plaque indique que c'est Aerojet le maître d'oeuvre du système de propulsion à carburant solide.


Par contre, le missile en lui-même est très intéressant. Il se divise en 2 parties correspondant au premier et au deuxième étages avec leurs réacteurs apparents. Ainsi que le logo de l'US Navy.


Toutes les parties se déboîtent, ce qui rend ce modèle si beau et attractif. Je suis preneur de toutes informations sur ce modèle de présentation


Happy Collecting !