Un Jour - Un Objet Spatial

N° 00168 / 10 novembre 2018



Le 21 septembre 1964, sur la Base d'Edwards, décollait pour la première fois un des plus beaux avions jamais construits, et un des plus mythiques : Le North Americain XB-70 Valkyrie.

Deux prototypes ont été construits de ce bombardier qui pouvait voler à Mach 3.
Conçu à l'origine pour être un bombardier, il ''n'a'' été qu'un prototype expérimental faute de crédits financiers : le XB n°1 et le XB n°2.

Le premier vol du XB-70 Valkyrie (le n°1) a donc lieu ce 21 septembre 1964 avec comme pilotes : Al White, le chef-test pilote de chez North American et Joe Cotton, chef-test pilote d'essais de ce programme pour l'US Air Force.

Voici donc une série d'enveloppes commémorant ce 1er vol dont deux sont signées par les deux pilotes - J'ai ajouté deux photos du décollage signées par les deux pilotes également.

Je ferai un sujet spécial sur le XB-70 Valkyrie d'ici peu au travers d'objets de collection  
Happy Collecting  !

N° 00169 / 11 novembre 2018





Voici une très belle litho de la NASA nous montrant la phase d'approche du 4ème vol ALT-Enterprise du 12 octobre 1977 avec Joe Engle et Richard Truly comme pilote.

C'est lors de ce vol qu'Enterprise a volé pour la première fois sans le ''tail cone'' qui protégeait les moteurs. Ce vol est donc une simulation de retour et d'approche comme le feront les navettes spatiales plus tard.

Enterprise s'est séparée de son Boeing SCA à 08h50 (heure de Houston) et s'est posé deux minutes plus tard. Autant dire que l'approche a été rapide.

J'aime beaucoup cette photo car elle est très spectaculaire avec un angle d'approche qui est très accentué. Les deux pilotes n'avaient pas le droit à l'erreur (comme tous ceux de la navette spatiale d'ailleurs, qui se sont posés avec succès à 135 reprises quand même.

La particularité de cette belle litho est que j'ai pu la faire signer par Richard Truly lors d'une rencontre, ce qui lui donne un aspect ''historique'' plus indéniable.

Après, pour compléter ce genre de document, on peut en ajouter d'autres  

Happy Collecting !

N° 00170 / 12 novembre 2018




Voici une très jolie médaille ayant volé à bord du Spacelab lors de la mission STS-9, qui était la première mission du Spacelab, entre le 28 novembre et le 10 décembre 1983 soit 10 jours 07 heures 47 minutes dans l'espace.



Contrairement à beaucoup d'autres médailles, celle-ci ne contient pas de métal ayant volé dans l'espace et ayant servi à la confection de médaille, non, cette médaille, entière, est allée dans l'espace.

On ne sait pas grand chose du tirage de cette médaille, mais de la documentation de l'ESA de l'époque indique que 1 000 médailles ont été conçues. Sur ces 1 000, toutes non pas volées à bord de Columbia - seules celles présentées dans un petit coffret transparent de présentation ont volé. Il y a un système d'ouverture par glissière sur la face avant.

La médaille est semble t-il en bronze comme cela se faisait beaucoup à l'époque).

Sur l'avers est représentée une navette spatiale avec le laboratoire européen Spacelab apparent ainsi que les marquages Spacelab 1 / ESA /NASA.

Sur le revers, il ya un texte gravé :

Spacelab 1 Mission
First flight of an
International Laboratory
Developed in Europe
and Dedicaded to
Space Research for the
Benefit of Mankind.




C'est un chouette objet (comme tous ceux que je vous présente ) et il n'est pas aussi facile que cela à trouver avec sa boite de présentation (privilégiez votre acquisition avec une boîte pour être quasi-certain que c'est une médaille ayant volé).

Moi, j'ai eu la chance d'en obtenir un ''petit'' lot appartenant à un ancien responsable du programme Spacelab et particulièrement sur cette mission STS-9 (voici une partie du lot, l'autre partie est dans les cartons).


Il existe aussi une petite plaque ayant volé à bord du Spacelab lors de cette mission, mais ce sera pour une autre fois



Happy Collecting !

N° 00171 / 13 novembre 2018




Voici trois superbes coupes éclatées / cutaway du LEM, de la Saturn V et de la capsule Apollo qui sont parues dans le magazine Flight International en 1969 pour la mission Apollo 11.

L'artiste est Frank Munger et il est britannique. C'est un des plus grands spécialistes au monde des coupes éclatées / cutaway dans le monde de l'aéronautique et spatial. Et tous les passionnés d'aéronautique connaissent son travail.

Il est né le 2 mai 1920 en Grande-Bretagne et nous a quitté à l'âge de 90 ans le 24 juin 2010.

Frank Munger était très doué en mécanique et avait un véritable don pour les moteurs, les démonter et les remonter, alors qu'il n'avait aucune formation technique ou mécanique. Il a commencé à travailler au début de la seconde guerre mondiale lorsqu'il s'est enrôlé dans la Royal Air Force où il s'occupait, à sa grande joie, des moteurs d'avions. Il était mécanicien sans diplôme. Durant le conflit, il a été à Singapour, Guadalcanal et à Sumatra. Il contracte une tuberculose et est obligé de se faire retirer un poumon. Il est rendu à la vie civile.

Pendant son temps libre, Frank Munger dessinait des avions sous toutes leurs coutures. Il a gardé ses carnets de dessins de cette période qui lui ont été bien utiles plus tard.

En janvier 1945, il est embauché par la société Iliffe and Son qui publie plusieurs revues dont certaines techniques. Malgré son absence de formation et de diplôme, il est engagé de suite grâce à ses carnets de croquis. Et parmi les revues publiées d'Iliffe, il y avait flight International !

frank Munger a travaillé plus de 40 ans pour ce célèbre magazine aéronautique et spatial. Au cours de sa carrière, il a dessiné plus de 250 dessins en coupe éclaté. chacun lui prenant environ 300 heures de travail. et toujours à l'encre et au crayon.

Il prend sa retraite en 1985 mais continue de travailler dans l'illustration aéronautique (principalement) et spatiale. Il a été plusieurs fois récompensé pour son travail et plusieurs de ses oeuvres ''de retraite'' à l'huile se trouvent exposées au musée de la Royal Air Force à Hendon.

Les trois plans en coupe éclatée présentées sont de grands plans par leur taille (le billet donne l'échelle) et ils sont imprimés sur du papier photo épais de grand luxe. En fait, c'est le premier prix d'un concours organisé par Flight International pour les 40 ans d'Apollo 11 que j'avais remporté (plusieurs de mes photos du Salon du Bourget 2009 y avaient été publiées dont une en couverture ) et cerise sur le gâteau, elles sont toutes signées de la main du maître en personne    

Maintenant, au travers de ces jolies pièces, vous en savez un peu plus sur l'artiste Frank Munger.

Happy Collecting !

N° 00172 / 14 novembre 2018



Il arrive parfois de trouver des revues dans un état de conservation très mauvais et de ne garder que ce qui peut être intéressant, comme l'exemple ici. Je n'ai gardé que la couverture et deux-trois pages avec des illustrations. Et hélas, je n'ai pas pensé à noter la date de parution, et même en cherchant sur le net, je n'ai pas trouvé l'info (et oui, c'est possible... internet ne sait pas tout       )

Je l'avais gardé uniquement pour la couverture. Elle est dans un style spatial très années 1950 et surtout ce qui m'avait frappé, c'est l'astronaute qui ouvre son casque pour s'en griller une...      

Il s'agit de la parution d'une nouvelle du (pas encore) célèbre écrivain américain de romans policiers John D. MacDonald (1916-1986) ,  et son célèbre détective de fiction Travis McGee.

Cette couverture m'avait laissé un peu perplexe et donc j'ai fait des recherches qui m'ont conduit à d'autres achats  

Elle est l'oeuvre du grand artiste américain Johnny Bruck, grand spécialiste de l'illustration SF, de Pulp Fiction, etc... dans les années 50 à 70. Notamment les Perry Rhodan.

La nouvelle en question est ici en allemand : ''Planet der träumer'' que l'on peut traduire littéralement par ''Planète des rêveurs'' dont le titre original est en fait ''Wine of the Dreamers'' qui a été publiée pour la première fois en 1951.



Mais il faut croire que le titre ne devait pas plaire au début, car le titre a été changé lors de la deuxième édition sur la couverture : Wine devenant Planet, et c'est ce titre qui a été repris en français et en allemand. On remarque entre la version allemande et la version américaine, une différence dans le dessin de la couverture

Il s'agit de la première et une des rares nouvelles de science-fiction écrites par John D. MacDonald. C'est également un de ses premiers écrits. Et à l'époque, la nouvelle avait reçu une bonne critique.

Comme j'ai lu la version française, qui s'est appelée un coup, ''La Planète des Rêveurs'' puis ''Le vin des rêveurs'' (qui était associé avec ''Le bal du Cosmos'', autre nouvelle de SF de John MacDonald), je vais vous résumer (très rapidement) ce livre :

Nous sommes en 1975, et les habitants d'une planète extraterrestres manipulent et influences les terriens pendant leurs rêves. Pendant les rêves des terriens mais aussi pendant les rêves des non-terriens, ceux-ci pensant que les terriens sont des objets de leurs rêvent, et donc ils ne se rendent pas compte des dégâts que cela peut faire sur notre Terre, dans notre vie réelle.

Happy Collecting !

N° 00173 / 15 novembre 2018




Une chose amusante à collectionner : les dessins de presse humoristiques concernant le spatial qui sont parus dans les revues ou journaux. On va garder bien sûr un exemplaire complet du magazine (si possible en bon état / et oui, je sais, cela prend de la place à force) et si vous trouvez un exemplaire en mauvais état, on peut essayer de sauver quelque chose. Ou alors scannez les articles et dessins sans les découper.

Bref Voici une série de dessins de presse humoristiques qui sont parus dans le numéro spécial de Paris-Match consacré à Youri Gagarine et à son vol Vostok 1 : numéro 628 du 22 avril 1961.


Ces dessins sont l'oeuvre du grand dessinateur de presse Bernard Aldebert (1909-1974). Son vrai nom était Jean Bernard - Durant la seconde guerre mondiale, il est l'auteur d'un dessin jugé subversif publié dans ''Ric et Rac'' par l'occupant et est envoyé pour ce fait au camp de Mathausen où il y restera 18 mois.

Il a travaillé pour plusieurs journaux dans les années 1950-1960 et a écrit et/ou participé à plusieurs ouvrages, souvent humoristiques (il ne faisait pas partie de l'Académie Rabelais pour rien )

La conservation et la préservation de ce genre d'archives permet de sauvegarder une mémoire, non seulement de l'artiste, mais aussi une mémoire d'une époque, où la mentalité était très différente de celle d'aujourd'hui - Si le premier vol de Gagarine avait lieu aujourd'hui, les dessins auraient été différents certainement.

Happy Collecting !

Le 14 mai 1973, la première station spatiale américaine, Skylab, était lancée sans équipage par la dernière Saturn V - Skykab 1. Le premier équipage qui devait la rejoindre quasi instantanément, devra attendre une quinzaine de jours suite un problème de déploiement d'un des panneaux solaires (voir le sujet ici : https://souvenirsdespace.lebonforum.com/t375-commemoration-40-ans-skylab-cartes-de-visite-humoristiques-skylab-2)

La vente 1er Jour a eu lieu à Houston, et donc le seul cachet officiel 1er Jour officiel existant est celui de Houston.


Le créateur du timbre est encore   Robert T. McCall. Le dessin est issu d'un de ses célèbres dessins de Skylab.


On peut voir sur le timbre la station Skylab telle qu'elle était après ses réparations effectués par les 3 équipages successifs : Mise en place de ''l'umbrella'', ainsi que le panneau solaire non déployé.

Le timbre a été émis en feuille de 50 exemplaires. Le tirage a été de 150 millions de timbres environ.

Une grande cérémonie se tenait ce 14 mai 1974 pour ce 1er Jour à la Base de l'US Air Force d'Ellington, au pied (ou presque) du Johnson Space Center.
Outre les 3 équipages Skylab, étaient présents Alan Shepard, d'autres astronautes, Chris Kraft, et bien sûr Robert McCall.

Voici le programme ''transformé'' en 1er Jour et signé par Jerry Carr, le dernier commandant d'une mission Skylab.


Deux enveloppes 1er Jour signées par l'artiste Robert T. McCall

N° 00175 / 17 novembre 2018




Le 18 avril 2008, l'ESA annonce officiellement le lancement de sa 4ème sélection d'astronautes depuis 1977.
(j'avais fait un article sur les 40 ans de la première sélection ici :
http://spacerelics.blogspot.com/2017/05/les-selections-dastronautes-de-lesa.html )

Ce sont 4 astronautes français qui lancent cette sélection depuis le Palais de la Découverte : Michel Tognini, Jean-Pierre Haigneré, Jean-françois Clervoy et Jean-Jacques Favier.


Un petit boitier en métal spécial avait été distribué.

L'année d'après, le 20 mai 2009, l'ESA annonçait la sélection de 6 nouveaux astronautes (un 7ème s'est ajouté en 2018) dont Thomas Pesquet.
L'occasion était trop belle de lui faire signer ce boitier dès que l'occasion se présenterait. Et c'est fait  (j'en ai fait signer plusieurs et récupérés d'autres signés et ils ont tous été distribués pendant la mission Proxima dans les écoles, collèges et lycées où j'ai parlé de la mission ) - Il ne me reste que celui-ci.

Une collection ne s'arrête donc pas aux objets traditionnels - tout peut entrer dans une collection spatiale

Happy Collecting !

N° 176 / 19 novembre 2018




Le 18 février 2017, Thomas Pesquet a réalisé une performance artistique spatiale à bord de la Station Spatiale Internationale à l'initiative de l'Observatoire de l'Espace du CNES. Il a mis en oeuvre Télescope intérieur, expérience artistique imaginée par l'artiste contemporain américano-brésilien Eduardo Kac.

Voir article complet ici
https://spacemen1969.blogspot.com/2017/03/mission-proxima-telescope-interieur.html

Voici le DVD sur cette performance artistique et qui a été réalisé par un autre artiste très talentueux Virgile Novarina (documentaire récompensé plusieurs fois).

Le documentaire fait 35 min et il y a plusieurs bonus : L'Art dans l'espace / Sciences et Poésie / Manifeste ''Space Poetry'' / Vers une nouvelle culture spatiale.

Vous pouvez trouvez ce DVD chez ''après éditions''.
ISBN : 3760083750281.

Il ne me reste plus qu'à le faire signer par Thomas Pesquet, Eduardo Kac et Virgile Novarina (même si j'ai déjà quelques photos sigées de l'oeuvre en vol)  

Et aussi à avoir une réponse à cette question : Qu'est devenu le Télescope Intérieur après le départ de Thomas ?

Happy Collecting !

(Photos signées par l'artiste Eduardo Kac - c'est lui en bas)

N° 00178 / 21 novembre 2018




Le 20 novembre 1998, Zarya, le premier module de la Station Spatiale Internationale était lancé depuis Baïkonour par une fusée Proton. C'était il y a 20 ans.

Le 31 octobre 2000, était lancée Soyouz TM-31 avec à son bord l'américain William ''Bill'' Shepherd, et les russes Sergueï Krikalev et Youri Gidzenko. Ils s'arriment à la Station Spatiale Internationale le 2 novembre - ils allaient devenir le premier équipage permanent de celle-ci sous le nom de Expedition 1.

Expedition 1 sera remplacée par Expedition 2 en mars2001 emmenée par la mission de la navetteDiscovery / STS-102 et rentre sur Terre avec cette même navette le 21 mars. Les trois hommes seront restés 140 jours 23 heures 38 minutes dans l'espace.

Voici le patch du premier équipage permanent de l'ISS. Il est sobre, simple et la symbolique est là : l'ISS ainsi que les noms des trois occupants.

Il est assez facile et peu cher à trouver (privilégier toujours un original qu'une copie, surtout pour le même prix).

Le même patch peut se trouver aussi en jaune (bien plus rare). Une autre version en jaune, mais sans les noms existe aussi, ainsi qu'une même version, toujours en jaune et sans les noms, mais avec écrit International Space Station.

Happy Collecting !

N° 00179 / 22 novembre 2018



Dans 4 jours, lundi 26 novembre, l'atterrisseur de la sonde Insight, lancée le 5 mai 2018, devrait se poser sur la surface de Mars. A bord se trouve de cet atterrisseur se trouve l'instrument le plus important de cette mission : le sismomètre SEIS (SeismicExperiment for Interior Structure). Cet instrument français est là pour ''écouter battre le coeur de Mars''.
Le sujet dédié sur le forum est ici :
https://souvenirsdespace.lebonforum.com/t1551-presentation-de-la-mission-insight-au-cnes-19-avril-2018-lancement-prevu-le-5-mai-2018?highlight=Insight

Je serai à La Cité des Sciences et de l'Industrie à Paris pour suivre cet atterrissage historique, au milieu de nombreuses personnalités du spatial dont Jean-Yves Le gall, le Président du CNES, Philippe Lognonnée, le responsable de l'instrument SEIS, Frank Poirier, le directeur de la société Sodern qui a construit SEIS, etc....
Vous pourrez suivre le direct via twitter par exemple (@spacemen1969).

Pour en revenir à l'Objet du Jour, c'est un petit clin d'oeil à la mission Insight / SEIS avec deux souvenirs : le premier est une planche d'autocollants SEIS dont le design et logo ont été conçus par l'artiste Amoyel et une enveloppe commémorant le décollage du 5 mai 2018 depuis la Base de Vandenberg en Californie. Le cachet est superbe et on peut même y voir SEIS sur le sol martien (faudra que je pense à l'emmener avec moi lundi pour la faire signer).

Happy Collecting !

N° 00180 / 23 novembre 2018




C'est lors de la mission Apollo 15 qu'a été utilisée pour la première fois la fameuse jeep lunaire / Lunar Rover Vehicle (LRV).

Et ce véhicule avait une plaque d'immatriculation... si, si... LRV 001

David Scott, le commandant de cette mission et premier pilote du LRV sur la Lune, avait sur lui une vingtaine de petites répliques de plaques de 3,20 x 2,00 cm qu'il avait dans la poche et qui se vendent une ''fortune'' lorsqu'on en trouve en vente (on en parlera dans un autre objet).

Après le retour de la mission, Boeing a conçu une réplique de la plaque en version taille normale (19,50 x 20,00 cm) qu'elle offrait à quelques VIP et employés ayant travaillé sur le projet de jeep. Plaque en aluminium.

On peut donc y voir MOON / LRV 001 / 1971 ainsi qu'en bas de la plaque la mention ''Replica of the Apollo 15 licence plate for the first manned lunar roving vehicle''.

On en trouve rarement actuellement, donc ouvrez l'oeil au cas où (elles commencent à devenir assez onéreuses).

Happy Collecting !

N° 00181 / 24 novembre 2018




En mai 2013 sort Mission to Mars - My vision for space exploration écrit par Buzz Aldrin.
Ce livre de 272 pages est assez intéressant concernant le voyage spatial vers Mars, mais on n'y parle pas que de Mars. La Lune et Apollo 11 sont aussi présents  Je vous laisse le lire et le découvrir. Mais pour faire un résumé (très très) rapide <<il est temps pour l'homme d'aller plus loin et de passer à autre chose.>>

Le livre est édité chez National Geographic et il existe, comme souvent, de deux façons : avec une jaquette (relié) et sans jaquette (broché).
ISBN : 9781426210174

L'exemplaire présenté ici est signé par Buzz Aldrin. Si, si...

Lors du Salon du Bourget 2013, Buzz Aldrin était présent pour une conférence et une séance de dédicace de son livre a été faite (dédicace gratuite... si, si ! Il fallait juste acheter son livre). Comment résister à la tentation d'en obtenir un, et même plusieurs      
http://salondubourget2013.blogspot.com/2013/06/salon-du-bourget-ouverture-lundi-17.html



Happy collecting !

N° 00182 / 25 novembre 2018




Voici un petit clin d'oeil à la mission InSight / SEIS qui doit se poser sur Mars demain soir

Il s'agit d'une petite carte de présentation avec ... de la poussière martienne, plus exactement de la poussière d'une météorite martienne.

Les météorites martiennes sont extrêmement rares - on en compte 24 seulement recensées par la NASA sur près de 60 000 répertoriées.

La météorite NWA 1195 dont sont issues ces particules de roche, a été trouvée en 2002, probablement dans le désert marocain (mais les lieux sont tenus secrets par les chasseurs et découvreurs de météorites - probablement du côté de Safsaf).
Elle pesait 315 grammes - en fait, il y avait deux fragments, un de 50 grammes et un autres de 265 grammes distants d'une vingtaine de mètres, et ils s'emboîtaient parfaitement.

Des analyses ont confirmé qu'il s'agissait d'une météorite martienne.
Au sein d'une météorite martienne, le rapport des isotopes stables de l'oxygène  est bien différent de celui des roches terrestres ou des autres classes de météorites. Cette signature particulière ne prouve pas en elle-même que les météorites martiennes viennent effectivement de Mars, mais elle permet de les grouper au sein d'une même famille, en attestant de leur origine commune. En résumé, la signature isotopique montre simplement que les météorites martiennes sont toutes issues du même astre, sans qu'il soit identifié (cette étape a nécessité d'autres techniques ...).

Celle-ci est classé en shergottite et elle est riche en olivine, ce qui est peu fréquent.

Le célèbre chasseur américain de météorites, Steve Arnold (qui co-présente aussi l'émission TV Meteorite Men) en a acheté un morceau (en général, la moitié d'une météorite est revendue sous diverses formes pour financer les expéditions de recherches et l'autre moitié donnée/vendue à des laboratoires qui en font l'analyse) et a récupéré les restes de la coupe pour en faire des petites présentations bien sympathiques.
La carte ne contient que quelques microgrammes de Mars, mais c'est assez pour avoir un avant-poste martien chez soi

Elle est signée au verso par Steve Arnold.
J'ai trouvé amusant de la faire signer par l'ami Cyrille Fournier, qui d'avril à juillet 2009, a passé 105 jours enfermé pour préparer la simulation de voyage martien Mars 500.
(pour la petite histoire, Cyrille est commandant de bord à Air France sur A320 et eu comme copilote un certain... thomas Pesquet   )


On trouve encore parfois ce genre de cartes pour une somme relativement modique, et qui nous permettent de voyager loin, très loin  

Happy Collecting !

N° 00183 / 26 novembre 2018




Il y a exactement 30 ans, ce 26 novembre 1988, décollait Jean-Loup Chrétien à bord de la capsule Soyouz TM-7 pour la mission Aragatz à bord de MIR dans laquelle il reste jusqu'au 21 décembre. Il passe 24 jours 18 heures 07 minutes dans l'espace lors de cette mission. Et il rentre avec la capsule Soyouz TM-6, la TM-7 restant sur MIR par le système de rotation.

La capsule Soyouz TM-7 revient sur Terre le 27 avril avec l'équipage résident MIR 4 (Sergueï Krikalev, Alexandre Volkov et Valery Poliakov.

Voici donc un très beau morceau du bouclier thermique de Soyouz TM-7 qui a été prélevé après son retour.

Il s'agit d'une superbe (et lourde) présentation en bois et métal réalisée par Serge Gracieux (alias Tézio), un des muséographes de la Cité de l'Espace à Toulouse au profit d'une association (si je me souviens bien).
On y voit un large morceau de bouclier protégé par un morceau de plexiglas, des photos de l'quipagen, une plaque bilingue franco-russe spécifiant l'origine de ce morceau de bouclier, ainsi qu'un Soyouz (coupé dans sa largeur) en métal absolument superbe.
Il y a également des photos qui ont été collées sur le cadre mais qui, avec le temps et une exposition prolongée à la lumière, se sont complètement décolorées. Faudra que je pense à les remplacer.

Cette présentation, à un très très petit tirage, est absolument superbe et un beau clin d'oeil aujourd'hui aux 30 ans de Soyouz M-7 Aragatz.

Happy Collecting !

N° 00184 / 27 novembre 2018




Je ne résiste pas

Hier, la sonde martienne InSight s'est posée sur Mars avec l'instrument SEIS qui va écouter battre le coeur de Mars.

J'avais préparé plein plein d'enveloppes et je les ai posté ou fait poster (à voir plus tard) de lieux ''stratégiques'' comme le JPL à Pasadena, Toulouse avec le CNES, Paris toujours avec le CNES, Limeil-Brévannes pour la Sodern, Paris pour la Cité des Sciences, etc... vous avez compris le principe Le but étant d'obtenir un cachet et/ou flamme le plus proche possible de ces sites avec la date du 26 novembre 2018 qui correspond à l'atterrissage d'InSight.

J'ai reçu, à mon grand étonnement, les premières ce matin, dont la flamme correspond au centre postal d'un centre postal du sud de Paris dont dépendent la Sodern (à Limeil-Brévannes) et l'Observatoire de l'IPGP (Institut de Physique du globe de Paris) à Saint-Maur. La Sodern a construit SEIS et l'IPGP a développé et conçu SEIS.

Voici donc mes trois premières enveloppes commémoratives

Happy Collecting !

N° 00185 / 28 novembre 2018

Un objet presque spatial  



Voici une petite merveille nostalgique, car il date de 1981, et technologique, car il date toujours de 1981 et construit et produit par la société Epoch.

La société japonaise Epoch (Epoch, Co Ltd) est née en 1958 et est une spécialiste des jeux vidéos dont le siège est à Tokyo. Elle est connue des ''anciens'' gamers pour avoir produit des consoles de jeux dont la Epoch Cassette Vision en 1981 et la Barcode Battler en 1991 ainsi que des jeux vidéos en licence comme Dragonball et Doreamon.

En 1981, elle sort ce jeu vidéo, TableTop (je ne traduis pas, vous avez tous compris ) dérivé de la borne d'arcade (en salle) Galaxian de 1979. Au Japon, il sort sous le nom de Astro Wars et chez nous, ce sera Galaxy II.


C'est un jeu similaire à Space Invaders où il faut, à bord de votre petit vaisseau spatial en bas à gauche, tirer sur tous les envahisseurs qui se présentent, qui eux aussi vous tirent dessus. Une véritable bataille spatiale !
Que du classique, mais du classique addictif... combien d'heures j'ai pu passé dessus, je n'en sais rien, mais cela en fait un sacré paquet, croyez-moi

La présentation et le fonctionnement du jeu est simple : il marche avec 4 piles R14 (c'étaient les plus grosses piles rondes à l'époque) ou sur secteur 6 volt (qui bien sûr, n'était pas fourni).
Un bouton marche / arrêt + une manette gauche / droite et un gros bouton pour tirer.
Il y a 4 niveaux de jeu, classés par difficulté (1 à 4) et aussi des niveaux bonus (on peut récupérer, non pas des vies, mais des morceaux de son vaisseaux spatial).


L'écran était en couleur et c'était un écran à affichage VFD (Vaccum Fluorescent Display) comme les affichages lecteurs cd, micro-ondes, autoradio, etc... C'est un affichage très lumineux et à fort contraste, et il fatiguait assez vite les yeux (mais à l'époque, je crois qu'on s'en ''foutait'' un peu).
Et en plus de cette luminosité très vive, il y avait le son... un son caractéristique fait de bip, de grrrrrr..., de ding, etc... et surtout très bruyant car non réglable.
Un vrai régal pour l'entourage    


Le jeu à l'époque coûtait assez cher et je dois dire qu'on frimait un peu, les potes et moi, quand on jouait tous ensembles, avec chacun un Galaxy II en bas de la maison.

L'emballage était aussi, pour nous maintenant, très vintage et très SF  Une simple boîte en carton avec une petite notice. Et on remarquera la GROSSE FAUTE sur le slogan du jeu ''Galaxy II - DEFENDER VOTRE FUSEE CONTRE DE TERRIBLES ENVAHISSEURS'' - Oui, et il faudra que je trouve une boîte en meilleur état.


Maintenant que le jeu est présenté, il vous faut le trouver. On en trouve de temps en temps à des prix variables car cela est fonction de savoir si vous en voulez un en état de marche ou pas. Et comme beaucoup d'objets de collection, l'état de la console, de la boîte, et présence de la notice ou pas, sont des facteurs ''aggravant'' qui peuvent gréver votre budget. Un jeu en parfait état de marche, dans un état de conservation parfaite, avec la notice et une boîte comme neuve, peut se négocier plusieurs centaines d'euros...

Et il y aussi cette option : vous pouvez opter pour un appareil non fonctionnel mais en bon état physique (et c'est toujours mieux avec une boîte), pour servir de décoration (ce que font pas mal de collectionneurs), et là on en trouve vraiment des pas cher.

C'est l'option que j'ai choisie, mais avec une petite nuance. J'en ai trouvé un en bon état physique, non rouillé au niveau des vis, qui avait une boîte présentable, qui avait un logement à piles très sale, et qui ne marchait pas bien sûr.

Et je me suis pris à le nettoyer extérieurement, à nettoyer le logement à piles et à le démonter intégralement !

Et là, j'ai été émerveillé par toute l'ingéniosité déployée pour fabriquer ce jeu. Il date de 1981, et donc la technologie employée est vieille de 37 ans !

J'ai fait attention, j'ai nettoyé l'intérieur qui était un peu poussiéreux mais il était comme neuf dedans. J'ai fait un essai avec des piles, et oh miracle... il fonctionne ! Je replonge dans mon enfance (j'avais 11 ans à l'époque). Voir la série de photos en bas  

Par contre, hélas, le raccord avec le chargeur 6 volt semble HS (faudra que je demande à un pote qui a des doigts d'or s'il peut m'arranger cela).

En attendant, je fais plein de bruits à la maison et mon fils arrive à délaisser sa Switch pour jouer comme à l'époque de son papa  

Happy collecting !

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N° 00186 / 29 novembre 2018




Le 4 mars 1989, la poste française émet un timbre commémorant le vol de Jean-Loup Chrétien qui a eu lieu entre novembre et décembre 1988 : Soyouz TM-7 Aragatz.

La tradition française voulait que l'on ne timbrifie pas des personnes vivantes. Et oui, jusqu'à ce que cette tradition n'est plus lieu à partir de 2000, il fallait être mort pour avoir son timbre en France (sauf les cas particuliers de Louis-Napoléon Bonaparte / Napoléon III et le Maréchal Pétain).

Donc, la poste a trouvé une astuce.
Elle commémore ce vol en l'appelant ''vol franco-soviétique CNES Glavcosmos Intercosmos'' sans donnez l'appelation Soyouz TM-7 Aragatz (qui s'est aappelée aussi VLD pour Vol Longue Durée) et pour le visuel elle utilise le logo de mission Aragatz conçu par l'artiste Didier Bécet (qui nous a quitté bien trop tôt en 2012).


Donc, on peut dire que Jean-Loup Chrétien a été timbrifié de son vivant car sur le logo, l'astronaute le représente - il est en effet le premier non russe / non américain à avoir effectué une EVA depuis la station MIR que l'on voit aussi.

L'enveloppe présentée est donc une enveloppe 1er Jour du timbre et elle est signée par Didier Bécet et par Jean-Loup Chrétien, ce qui lui donne une place de choix dans une collection spatiale

Avec aussi en plus, un photo de Jean-Loup Chrétien dédicaçant cette enveloppe.

Happy Collecting !

N° 00187 / 30 novembre 2018




Le 22 décembre 1964 avait lieu le premier vol d'un avion mythique : le Lockheed SR-71 Blackbird. Le Blackbird était une version ''améliorée'' du A-12 Oxcart. Son pilote était Robert J. Gilliland (né en 1926).

Voici donc une enveloppe de 2004 pour commémorer ce premier vol et qui est signée par le premier pilote du Blackbird, Robert J. Gilliland.

Le Blackbird est entré en service opérationnel en 1968 et a été retiré du service en 1998.

Il existe plein de sites et documents sur cet incroyable avion, je ne vais donc pas vous en faire un historique  

Happy Collecting !

N° 00188 / 1er décembre 2018



Le vol de Skylab 2 ayant été décalé à cause du problème de non-déploiement d'un des deux panneaux solaires de la station spatiale Skylab, gêné par la protection du bouclier anti-météorite qui bloque ledit panneau solaire. La station spatiale est totalement inhabitable en l'état.

L'équipage de Skylab 2, composé de Charles Conrad, Paul Weitz et Joe Kerwin, se rend sur Skylab quinze jours après le lancement de la station (Skylab 1) et entreprend les ''réparations'' nécessaires, à savoir la mise en place d'une nouvelle protection anti-météorite (pas de remise en place du panneau solaire).
L'équipage de Skylab 2 devait partir quais en même temps que Skylab 1, mais les problèmes en ont décidé autrement.

La réussite des ''réparations'' de l'équipage ont permis la remise en état de Skylab et de son habitabilité.

Au retour, l'équipage a confectionné des cartes de visite humoristiques rappelant la réussite de leur mission.

Elles sont relativement rares, et montrent l'humour des astronautes  

N° 00189 / 2 décembre 2018



L'occasion de revenir sur le programme du F-8 DFBW qui est malheureusement trop peu connu et qui a pourtant apporté à l'aviation commerciale et militaire les systèmes de commandes de vol électriques et électroniques, rien que ça... Et surtout, sans qui, le programme de navette spatiale n'aurait pas pu se faire.

Article complet ici :
https://spacemen1969.blogspot.com/2018/12/le-crusader-f-8-digital-fly-by-wire-f-8.html

Les documents sont des photos signées par le premier pilote de cet appareil : Gary Krier, pilote d'essais de la NASA.

Happy Collecting !

N° 00190 / 3 décembre 2018



Fleurus-Presse sort à partir d'octobre 1992 son 1er numéro d'une série mensuelle destinée aux 8-12 ans et  intitulée ''Je lis des histoires vraies''. Aujourd'hui, nous en sommes au numéro 290 (ainsi que 26 numéros hors-série.

Le concept est ''simple'' - il s'agit d'éveiller l'intérêt de l'enfant à l'histoire au travers d'histoires vraies et parmi les histoires présentées, il y en a des spatiales

Dans le numéro 3 de décembre 1992, le jeune lecteur va rencontrer le cosmonaute Anatoli Soloviev mais surtout son fils, Ilioucha dont c'est le récit. Le lecteur va donc vivre l'aventure, la mission spatiale du cosmonaute au travers les yeux de son fils. On apprend comment Ilioucha vit cette séparation mais aussi la fierté d'avoir un papa cosmonaute.

Le texte, de 34 pages, a été écrit par Béatrice Guthart, qui est allé à la rencontre d'Ilioucha - elle était accompagné d'un jeune lecteur de 11 ans. Et le texte a été illustré par Jean-Marc Pau (un illustrateur que je trouve très talentueux).

Le choix d'Anatoli Soloviev n'est ''pas innocent''. En effet, il a décollé le 27 juillet 1992 pour la mission Soyouz TM-15 pour la station MIR. C'était son troisième vol spatial. Il avait décollé avec Sergueï Avdeïev mais surtout pour le lecteur français, avec Michel Tognini.
D'ailleurs, les 30 pages suivantes sont consacrées à cette mission Soyouz TM-15 Antares avec pas mal de reportages, de photos, et de jeux autour du spatial.

Un chouette numéro qui a tout à fait sa place dans une bibliothèque spatiale (on pourrait même le mettre en biographie d'A. Soloviev).

Il y a eu d'autres numéros ''spatiaux'' dans cette collection, comme le n° 75 de décembre 1998 consacré à Galilée ou le n° 205 de mars 2011 consacré à Youri Gagarine.

Happy Collecting !

N° 00191 / 4 décembre 2018



Voici un petit objet bien sympathique. Un emballage de glace qui a fait fureur à la fin des années 1950 et début des années 1960.

Et il est à thème très spatial

On en trouve pas mal, des non utilisés bien sûr , et souvent par paquet de 50 ou 100 - il y a en a pas mal de stocks non utilisés et à des prix abordables. Ce peut être aussi un chouette objet de décoration. Mais il est très fragile car il est en papier cristal. Il mesure environ 10 cm sur 5 cm.

PS : Je ne photographie pas tous les objets en les tenant en main, car il y en a beaucoup qui sont pour l'instant rangés dans des classeurs qui sont eux-mêmes rangés dans des cartons (déménagement qui se prépare depuis des semaines) mais comme je les ai pour la plupart tous scannés

Happy Collecting !