Un Jour - Un Objet Spatial

N° 00220 / 2 janvier 2019



Pour agrémenter une collection d'autographes, je vous l'ai déjà écrit, le plus ''gratifiant'' est d'obtenir l'autographe en mains propres.
La rencontre avec une personne ayant participé à telle ou telle mission est toujours, pour moi, un excellent moment.

Un exemple, ici, avec la mission STS-1, le premier vol d'une navette spatiale, qui était Columbia le 12 avril 1981 - mission qui est revenue sur Terre le 14 avril et qui a duré 2 jours 6 heures 20 minutes.

L'astronaute Robert Crippen en était le pilote avec John Young comme commandant.

Voici un petit exemple de comment on peut construire une collection d'autographe(s) autour d'une mission. On peut la construire en se focalisant sur un astronaute en particulier. C'est ce que j'ai fait.

L'avantage de rencontrer un astronaute ''en vrai'' est qu'on peut lui parler, lui poser des questions, mais aussi on peut faire très souvent signer des documents.

Bien sûr, il n'est pas question d'emporter et de faire signer des dizaines de documents d'un coup ! Il faut penser aux autres personnes qui attendent aussi de pouvoir faire la même chose.

Et parfois, on peut avoir l'opportunité de rencontrer plusieurs fois le même astronaute (je n'appellerai pas cela la chance, car on se donne l'opportunité de la rencontre). Et comme on amène des documents différents à faire signer à chaque fois... vous avez compris

Donc, au fil de quelques rencontres avec Robert Crippen (et une interview), j'ai construit une petite collection qui est dédiée à la mission STS-1 mais uniquement avec des documents signés par Robert Crippen, tous en mains propres.

Robert Crippen est né en 1937 et est pilote d'essais de l'US Navy lorsqu'il est sélectionné en juin 1966 comme pilote-astronaute dans le 2ème groupe du programme MOL (Gémini-Mol).
Le programme est annulé en juin 1969 et il est transféré à la NASA en août 1967 dans le Groupe 7 avec 6 autres pilotes du programme MOL (tous les 7 voleront en navette spatiale).


Robert Crippen effectue en tout 4 missions spatiales. Il quitte le corps des astronautes en 1991 et devient le directeur du KSC entre janvier 1992 et janvier 1995.


Voici donc une suggestion d'une collection autour d'une mission allant de la traditionnelle photo d'équipage, en passant par l'habillage, l'arrivée sur le pad, le décollage, en vol, et le retour.

Je n'ai mis que les photos, mais j'aurai pu ajouter aussi des enveloppes astrophilatéliques.

Happy Collecting !

N° 00221 / 3 janvier 2019


Le 13 septembre 1959, la sonde soviétique Luna 2 (ou Lunik 2) décolle depuis Baïkonour. Objectif : Aller vers et sur la Lune.

Les russes avaient développé un programme lunaire, Luna / Lunik afin d'étudier la Lune. Il suffisait d'ajouter un troisième étage à la Semiorka (le bloc E = en russe Ye). Je schématise, allez voir le site Kosmonavtika de l'ami Nicolas pour en savoir plus.

Bref, plusieurs étapes sont prévues : Ye-1 pour s'écraser sur la Lune, Ye-2 pour photographier la phase cachée, jusqu'à Ye-6 qui prévoit un alunissage en douceur ainsi que des photos depuis le sol lunaire.

C'est donc à la série Ye-1 qu'échoit le rôle de s'écraser sur la Lune.

Plusieurs lancements ont lieu entre septembre 1958 et septembre 1959 avec les sondes Ye-1. Il y a eu plusieurs échecs (qui étaient alors tenus secret).

C'est lors de la 4ème tentative que le succès est presque au rendez-vous. Luna 1 part bien vers la Lune le 2 janvier 1959 mais la rate d'environ 6 000 km le 4 janvier mais elle est le premier engin à s'arracher de l'orbite terrestre, à survoler la Lune, et à se placer en orbite autour du soleil (ah... propagande).

Luna 2 décolle le 12 septembre 1959. C'est la 6ème tentative (la 5ème de juin a échoué). Le 13 septembre, après un vol de 30 heures 33 minutes, elle s'écrase sur la Lune dans la région de Palus Putrudinis (rebaptisée Palus Lunicus en hommage à Luna 2).

C'est la première fois qu'un engin construit par l'homme se pose s'écrase sur un autre corps céleste.

Voici donc une série de cartes, propagandistes bien entendu (ce qui n'empêche pas qu'elles soient jolies) commémorant l'exploit de Luna 2.

Elles semblent juste au nombre de trois et elles sont l'oeuvre de l'artiste I. Semenov.

Concernant la traduction des légendes des cartes, mon russe étant très rouillé, je peux vous proposer ceci, mais sans véritables certitudes :

- ЗНАК ВНИМАНИЯ (à votre attention ?)
- С ОБНОВКОЙ (mise en ?)
- ПРИБЫЛ ВАШЕ РАСПОРЯЖЕНИЕ (à votre service ?)


Happy Collecting !

N° 00222 / 4 janvier 2019



Il arrive parfois de faire des rencontres spatiales imprévues. Je vous avais donner l'exemple avec Frank Borman il y a quelques jours. Voici une rencontre avec le 1er malais dans l'espace ; Sheikh Muszaphar Shukor

Sheikh Muszaphar Shukor est né en 1972. Il a un parcours incroyable ! Mannequin, chirurgien orthopédiste, restaurateur et Angkasawan Negara (cosmonaute de Malaisie).


Il est sélectionné en septembre 2006 par l'Agence Spatiale Malaisienne (Angkasa) avec un autre candidat. Il vole du 10 au 21 octobre 2007 lors de la mission Soyouz TMA-11 et est resté 10 jours 21 heures 13 minutes dans l'espace.


Si il est une véritable star en Malaisie, il est ''inconnu'' ailleurs, notamment en France. Et c'est là que peux commencer cette petite histoire qui vous apprendra à improviser pour avoir un autographe

Le 19 juin 2009 (et oui, ça va faire 10 ans !), lors du Salon du Bourget, je me trouve au pavillon Airbus pour une conférence de presse. Au moment de sortir, je vois un groupe d'étudiants qui reçoit des récompenses. Et un homme très élégant leur remets les récompenses.

Sur le coup, je ne vois pas qui il peut-être... Puis, un flash ! Une petite vérification sur mon téléphone et internet... et tout s'éclaire. Il s'agit du premier malais dans l'espace !

Après la cérémonie de remise de récompenses, je me présente à lui, et on discute autour d'un jus d'orange. On fait quelques photos et je m'aperçois que je n'ai rien à lui faire signer...

Je prends donc mon dossier de presse Airbus et je lui demande gentiment un autographe. Et voilà, j'étais content...


Comme j'avais pris des photos de la cérémonie, il me demande si je peux lui envoyer par mail en me tendant sa carte de visite. Autant vous dire que je lui ai envoyé quelques dizaines de minutes après

Je le recroise dans l'après-midi, et il me remercie des photos envoyées dont le portrait qui lui a beaucoup plu. Portrait que je lui ai fait signer en Belgique  


Quelques mois plus tard, je le retrouve en Belgique pour la Space Week. Il me reconnaît et me remercie encore. Cette fois, sachant qu'il serait présent, j'avais prévu du ''matériel'' à signer, dont son portrait.

Et depuis, nous sommes toujours en contact

On ne peut pas tout prévoir, mais on peut toujours improviser

Sheikh Muszaphar Shukor a écrit son autobiographie et qui a été signée directement depuis son restaurant à Kuala Lumpur.


Happy Collecting !

N° 00223 / 5 janvier 2019



Il y a presque 55 ans (à la fin du mois), le X-15 effectuait son 100ème vol.
Le pilote était Robert Rushworth (1924-1993).


Lors de ce vol, Robert Rushworth atteint la vitesse de 5 821 km34/h (Mach 5,34) et une altitude 32 736 mètres (soit 107 400 pieds).

Robert Rushworth était un des plus expérimentés pilotes d'essais de l'US Air Force. Il obtient ses ailes de pilote à 20 ans en 1944 et participe à la seconde guerre mondiale, notamment en Asie.

Parmi les avions pilotés, il y a les F-101 Voodoo, F-102 Delta Dagger, F-104 Starfighter, F-105 Thunderchief, F-106 Delta Dart.

Il est le pilote de X-15 qui a effectué le plus de vol avec cet appareils : 34 en tout ! Il obtient les ailes d'astronaute-ailé (winged astronaut) le 27 juin 1963 (vol 87) avec une altitude de 86 870 mètres.


Il quitte le programme X-15 en 1966 et retourne dans le service actif en tant que pilote de combat. Il fera 189 missions de combat au Vietnam entre mars 1968 et avril 1969.

Il aura par la suite différents commandements dont celui de l'Air Force Flight Test Center à Edwards. Il quitte l'armée en 1981 avec le grade de Major-General. Il a volé plus de 6 500 heures en jets et a piloté 160 types d'avions différents.

Comme pour tous les vols de X-15, des enveloppes commémoratives ont été confectionnées soit par des collectionneurs soit par des négociants spécialisés. Ici, il s'agit du négociant Robert Boudwin (reconnaissable au cachet).

C'est un véritable challenge d'essayer de réunir les 199 enveloppes des vols du X-15. A ma connaissance, je ne crois pas que quelqu'un y soit parvenu, ou du moins, qu'une telle collection soit visible pour le public.

J'ai créé une page spéciale sur Space Relics, mais j'en suis encore assez loin (un peu plus de 130 vols rassemblés).
http://spacerelics.blogspot.com/2011/10/le-programme-de-lavion-fusee-x-15.html

La particularité de l'enveloppe présentée est qu'elle est signée par le pilote lui-même, ce qui ajoute incontestablement un ''plus'' à la valeur historique de cette enveloppe.

Happy Collecting !

N° 00224 / 6 janvier 2019




Fin janvier 1977, la navette Enterprise commence son voyage, de l'usine Rockwell de Palmade où elle a été assemblée, afin d'aller au Dryden Flight Research Center pour commencer ses premiers essais en vol.

Il s'agit ici d'une lithographie numérotée e. McCall (1919-2010). Il a certainement dessiné ou peint une première esquisse en direct depuis le point de vue qui nous montre Enterprise. C'était sa spécialité de prendre des croquis en direct sur le vif.

Elle est signée en bas à droite par cet artiste que j'adore (mais vous commencez à le savoir) Déjà présent pour l'objet 00040 du 6 juillet 2018 (et oui, déjà 6 mois)

Happy Collecting !

N° 00225 / 7 janvier 2019



Ce qui est sympa avec l'astrophilatélie, c'est que le domaine de collection est vaste et varié et que l'on peut se spécialiser dans un ou plusieurs programme, comme l'exemple ici avec les débuts de SpaceShipTwo.

On peut le faire avec des enveloppes. Et on mesure à quel point la mise au point a été longue et difficile.


Happy Collecting !

N° 00226 / 8 janvier 2019




Lors du Salon du Bourget 2011, l'avion solaire Solar Impulse était venu au Bourget et im n'avait pu faire qu'une seule démonstration en vol suite à un temps vraiment pourri quasiment toute cette semaine de salon.

Autant dire que lorsqu'il s'est envolé ce dimanche 26 juin 2011, dernier jour du Salon, il fallait être présent. C'est donc entre 10h00 et 10h20 que Solar Impulse a effectué ce vol tant attendu. Il était arrivé 10 jours avant !

L'avantage d'avoir les bonnes infos et surtout d'habiter aux pieds des pistes du Bourget à l'époque, ont fait que pour ce vol, nous nous étions placés (en famille), au bon endroit, à la bonne heure et au bon moment, pour le voir décoller et voler.

Voir mon article sur ce jour de Salon dans mon blog dédié :
http://salondubourget2011.blogspot.com/2011/06/salon-du-bourget-2011-dimanche-26-juin.html


Ce qui a permis de prendre de chouettes photos dont une ''tout à fait originale'' de Solar Impulse et de mon fils Timothy.


Et quelques années plus tard, lors d'une rencontre à Paris entre Timothy et les deux pilotes du Solar Impulse, Bertrand Piccard et André Borschberg, et bien... Timothy a pu faire signer sa photo qui a beaucoup amusée les deux pilotes - Timothy avait 3 ans en 2011 et la signature a eu lieu... 6 ans plus tard

Il faut savoir être patient et c'est aussi un exemple où on peut partager sa passion de la collection en famille !

Happy Collecting !

N° 00227 / 9 janvier 2019




(En partie issu de mon article en hommage à John Houbolt lors de sa disparition en avril 2014.
https://spacemen1969.blogspot.com/2014/04/disparition-de-john-c-houbolt-1919-2014.html)


Né le 10 avril 1919 à Altoona dans l’Iowa, John C. Houbolt, après son diplôme d’ingénieur entre à la NACA en 1942 et travaille au Langley Researxh Center à Hampton en Virginie. Lorsque le NACA deviendra NASA en 1958, il intégrera naturellement celle-ci.


Lorsque la NASA commence à travailler sur ce qui allait devenir le programme Apollo en 1959, trois conceptions de missions étaient à l’étude :

Direct Ascent : Vol direct vers la Lune où une gigantesque fusée (type Nova) ferait le voyage, se poserait sur la Lune et reviendrait sur Terre.

EOR / Earth-Orbit Rendez-vous :  Rendez-vous orbital autour de la Terre qui consistait à envoyer deux fusées (voir plus) en orbite terrestre et on assemble les éléments (CMS et LEM) par les astronautes avant de prendre la direction de la Lune.

LOR / Lunar Orbital Rendez-vous : Rendez-vous en orbite lunaire qui consiste à envoyer une seule fusée avec les éléments qui seront assemblés autour de la Lune.


En 1961 et 1962, John C Houbolt se fait l’ardent défenseur du LOR, qui n’a pourtant pas les faveurs, loin de là, des responsables de la NASA dont Von Braun, Faget et Semans. On juge cette méthode trop risqué même si elle est beaucoup plus économique.

‘’I said you must iclude rendez-vous in your thinking, to simplify, to manage your energy much better – That is, to manage the way the vehicles behave in a simpler way’’

Pourtant, plus on étudie la faisabilité du trajet direct-EOR, moins celle-ci parait envisageable, et le LOR semble être la meilleure proposition.

La tenacité de Houbolt et la croyance dans son concept (il lui a fallu plus de deux ans pour convaincre) ont permis à la NASA de réussir le pari d’envoyer un homme marcher sur la Lune.
Il faut aussi rappeler que le premier qui a avancé ce concept était le russe Youri Kondratyuk dès 1916.

John Houbolt nous a quitté le 15 avril 2014 à l'âge de 95 ans.

N° 00228 / 10janvier 2019




Voici la biographie de l'astronaute américain Eugene ''Gene'' Cernan (1934 - 2017) qui s'intitule ''The Last Man on the Moon'' écrite avec le journaliste Don Davis.

Gene Cernan est sélectionné comme astronaute par la NASA en 1963 dans le Groupe 3.

Il est le pilote lors de la mission Gemini 9A en juin 1966 et pilote du module lunaire lors de la mission Apollo 10 qui fait la répétition générale en mai 1969 avant Apollo 11.

Du 7 au 19 décembre 1972, Gene Cernan est le commandant d'Apollo 17, la dernière mission lunaire du programme Apollo.

Le 11 décembre 1972, il se pose sur la Lune, avec Harrison Schmitt, et devient le 11ème homme à marcher y marcher. Harrison Schmitt devenant le 12ème et le ''dernier'' astronaute à descendre sur le sol lunaire.

Le 13 décembre 1972, les deux hommes effectuent leur 3ème et dernière EVA. Harrison Schmitt remonte dans le LEM avant Cernan, qui remonte donc le dernier et est donc ''The Last Man on th Moon''    

C'est donc pour cette raison qu'il a donné ce titre à son autobiographie parue en 1999 chez St. Martin's Press de New York.
Cette première édition, reliée et à jaquette (celle de gauche) comporte 356 pages et 31 chapitres.

Elle est ici dédicacée (pour mon fils) ''To ... from the Man on the Moon''.


Comme souvent, il existe plusieurs éditions différentes de cet ouvrage. Et dont la version brochée, à couverture imprimée. Celle-ci comporte le même nombre de pages et de chapitre.

Il existe une version Oméga mais cela sera pour une autre fois  

ISBN (relié) : 9780312199067
ISBN (broché) : 9780312263515

Happy Collecting !

N° 00229 / 11 janvier 2019




En astrophilatélie, un des objectifs est de relater, commémorer un événement spatial en essayant d'avoir un cachet postal au plus près de l'événement (je résume très rapidement bien sûr).

Certains collectionneurs et négociants se sont spécialisés dans ce domaine et ont créé et conçus des enveloppes spécifiques. Non seulement pour les décollages et atterrissages mais aussi pour des événements moins ''historiques'' mais indissociable d'un programme spatial.

C'est le cas ici avec cette enveloppe qui relate un vol d'entraînement à bord d'un Gulfstream II STA spécialement aménagé pour ce programme, notamment avec un cockpit entièrement identique à celui d'une navette spatiale.

Cette enveloppe est été conçue par le négociant Robert Boudwin et elle commémore le vol d'entraînement du Gulfstream STA du 2 décembre 1977. L'instructeur était Ed Mendenhall (de l'US Air Force) et le pilote en formation Hank Hartsfield.

Il y avait aussi un T-38 en avion suiveur (chase plane) qui accompagne le STA pour la phase d'atterrissage et il est piloté par Alan Bean !

Cette enveloppe nous apprend donc qu'Hank Hartsfield se formait au pilotage de la navette spatiale. Rappelons qu'à ce moment-là, le premier vol d'une navette spatiale devait avoir lieu en 1979 (elle le fera en avril 1981).

Hank Hartsfield (1933-2014) a été sélectionné en 1966 dans le Groupe 7 de la NASA et a effectué 3 vols spatiaux avec la navette (STS-4 / 41D et 61A) et a passé en tout 20 jours 02 heures 50 minutes dans l'espace.

Et on apprend aussi qu'Alan Bean (1932-2018) était très impliqué dans le programme navette spatiale après avoir marché sur la Lune avec Apollo 12 et avoir commandé Skylab 3. Il a passé 69 jours 15 heures 45 minutes dans l'espace.

Alan Bean s'est occupé entre 1975 et 1978 de la nouvelle sélection d'astronautes entre autres, celle de 1978 (Groupe et jusqu'en 198, il était chef des astronautes.
Il a pris sa retraite de la NASA en février 1981.

Voici donc un exemple intéressant de comment suivre un programme spatial via la philatélie et via des moments de programme que l'on ne parle pas forcément.

Et le ''must'', c'est de pouvoir faire signer ce genre de document, peu courants

Je vous mets d'autres exemples en dessous
(avec Robert Crippen, Don Peterson, Richard Truly, Ron McNair...)

Happy Collecting !

N° 230 / 12 janvier 2019


Il y aura 20 ans cette année, ce 20 décembre 1999, la navette spatiale Discovery s'envole pour sa 27ème mission. A bord, 7 astronautes - objectif principal de la mission : Hubble !


C'est la troisième mission de maintenance d'Hubble depuis sa mise en orbite en 1990 par STS-31. Il y a eu STS-61 en 1993 et STS-82 en 1997.

L'équipage de STS-103 est chargé de remplacer les six gyroscopes d'Hubble, d'y installer un nouvelle ordinateur, et d'y faire d'autres ''bricoles'' (isolation, batterie, enregistreur, ...).
Jean-François Clervoy est chargé de la capture du télescope Hubble par le bras robotique avec lequel il approchera ses collègues astronautes lors des 3 EVA nécessaires à cette maintenance (en tout 24 heures 33 minutes d'EVA).

L'équipage revient sur Terre le 28 décembre 1999 après un vol de 7 jours 23 heures 10 minutes dans l'espace et bien sûr avec une mission accomplie.

Parmi les astronautes, il y en a deux de l'ESA : le suisse Claude Nicollier et le français Jean-François Clervoy qui effectue là sa 3ème mission spatiale (après STS-66 en 1994 et STS-84 en 1997).


Je ne reviens pas sur la carrière de Jean-François si ce n'est qu'il est sélectionné par le CNES en 1985 en septembre 1985 et qu'il vient de prendre sa retraite le 1er décembre 2018 après plus de 33 ans de service (record européen).


Voici, comme je vous l'ai déjà montré, une façon de collectionner une mission par es documents via un seul astronaute, ici Jean-François Clervoy


Happy Collecting !

N° 00231 / 13 janvier 2019





Ce vendredi 13 janvier 2017, les astronautes Shane Kimbrough et Thomas Pesquet effectuent une EVA depuis la Station Spatiale Internationale.

Lors de cette sortie dans l'espace de 05 heures 58 minutes, Thomas Pesquet devient le 4ème français à marcher dans l'espace (après Jean-Loup Chrétien, Jean-Pierre Haigneré et Philippe Perrin).

(Re)plongez vous dans mon article sur ''Les rares français qui ont marché dans l'espace''
https://spacemen1969.blogspot.com/2017/01/ces-rares-francais-qui-ont-marche-dans.html

Lors de cette EVA, les deux astronautes nous offre des images extraordinaires dont celle-ci de Thomas Pesquet à 450 km environ au-dessus de la Terre et quelques autres.



Le challenge a été de les faire signer par Thomas en personne lors des quelques rencontres que j'ai eu avec lui depuis son retour


Happy Collecting !

N° 00232 / 14 janvier 2019



Voici Emil E. ''Jack'' Kluever (1925 - 2011), pilote d'essais de l'US Army, qui a contribué grandement au programme spatial américain et qui est, malheureusement, quasi inconnu, même des passionnés de l'aéronautique et de l'espace.

Originaire de l'Iowa, Jack Kluever s'engage dans l'armée en 1944 et sera pilote de B-25  à la fin de la seconde guerre mondiale. Il fait deux campagnes de combats en Corée puis se tourne vers les essais en vol, notamment sur les hélicoptères, au sein de l'US Army.

Il est également formé à l'US Air Force Test Pilot School à Edwards (Classe 60B). Il passe aussi un diplôme d'ingénieur aéronautique. Il testera dans sa carrière plus de 60 types d'engins à rotor ou voilure fixe.

Son expérience de pilote d'essais d'hélicoptère le fait sélectionner comme pilote pour la NASA pour le programme du LLRV (Lunar Landing research Vehicle) et du Parasev (je reviendrai une autre fois sur ces deux engins) dès 1964.


Il a été, entre autre, le pilote exclusif du LLRV n°2 sur la base d'Ellington à Houston, qui n'a fait que 6 vols avant de servir de ''pièces de rechange'' pour le LLRV n°1.


Il a également été le pilote de la réplique du Spirit of St Louis lors de la tournée américaine de 1977 pour les 50 ans de la traversée de l'Atlantique par Charles Lindberg.

Il a été aussi le chef de programme de l'hélicoptère Cheyenne (AH-56) de Lockheed Martin à partir de 1967. Il n'y a eu qu'un prototype et le programme a été annulé en 1972, remplacé par le Lockheed Martin Apache (AH64).



Happy Collecting !

N° 00233 / 15 janvier 2019



Un petit bond dans le passé avec cet autocollant qui nous rappelle que le CNES était déjà ''en ligne'' sous le temps du minitel, qui, rappelons le, a été mis en service en France en juillet 1981.

L'autocollant possède à droite une petite inscription avec un téléphone à 8 chiffres, et qui commence par 61. On peut donc dater cet autocollant après le 25 octobre 1985 qui est la date de mise en service des 8 chiffres du téléphone en France et avant le 18 octobre 1996 qui est la date de la mise en service des 10 chiffres encore en cours aujourd'hui. Et oui... certains n'étaient pas encore nés

Je ne me souviens plus du tous de quand je l'ai eu, le CNES pourra peut-être me renseigner , mais je pencherai vu le style et le design du logo pour la fin des années 1980 ou début des années 1990.

Je me souviens avoir pianoté souvent (et oui, on ne surfait pas encore à l'époque) sur le minitel et aussi des factures salées (le 36 15 était payant... si, si... même celui du CNES)

Happy Collecting !

N° 00234 / 16 janvier 2019 (j'essaie de rattraper le retard)





Voici la couverture du dossier de presse de la mission Soyouz TM-17 avec Jean-Pierre Haigneré qui s'est s'est déroulée du 1er au 22 juillet 1993.

Le logo de la mission a été conçu par le street artist français Speedy Graphito.

Retrouvez ici l'interview qu'il m'avait accordée :
https://spacemen1969.blogspot.com/2011/02/interview-de-speedy-graphito-artiste.html

La particularité de ce dossier de presse est qu'il est signé par Jean-Pierre Haigneré, Claudie Haigneré qui était sa doublure et par Speedy Graphito, ce qui est une véritable ''rareté''.

Happy Collecting !

N° 00235 / 17 janvier 2019 (j'essaie de rattraper le retard)




Voici une litho de la NASA représentant l'équipage principal de Gemini 7, à savoir Frank Borman et James Lovell, avec l'équipage doublure de celui-ci, à savoir Ed White et Michael Collins.

Contrairement aux autres photos habituelles d'équipages qui étaient imprimées à l'époque, celle-ci montre donc les deux équipages, le titulaire et le suppléant. Il y a eu pourtant une photo officielle de Borman et Lovell (S-65-41825) mais lors du vol, c'est la photo avec leurs doublures qui est publiée.


Cette litho en soit est relativement difficile à trouver en bon état et non signée - je ne sais pas pourquoi. Alors en trouver une signée par les 4 hommes, est très difficile et très rare. Cette litho est éditée après la mission Gemini 7 et cela laisse donc un ''créneau'' d'un an seulement pour les collectionneurs de l'époque car Ed White est mort le 27 janvier 1967.

Pour comprendre les autopens, je vous propose de vous replonger dans quelques uns de mes articles dédiés à ce sujet :
http://spacerelics.blogspot.com/2012/06/les-autopens.html

https://souvenirsdespace.lebonforum.com/f14-autopens

Il reste aussi la possibilité de trouver cette litho avec les autopens des 4 astronautes en question. Mais c'est aussi un document rare du fait de la disparition de White.
En effet, les autopens, qui sont des signatures générées mécaniquement par une machine, avaient leur matrice détruite lors du départ ou la mort d'un astronaute. Donc, la litho montrée ici n'a pu être faite que du vivant de White. Je vous ai mis d'ailleurs la même litho mais faite après la mort de White (son autopen est absent et les autopens des autres correspondent à ceux de la période Apollo).

Happy Collecting !

N° 00236 / 18 janvier 2019 (j'essaie de rattraper le retard)



Pour faire suite à l'objet n° 00030 du 20 juin 2018 qui était une bannière/fanion Euromir, voici une bannière/fanion concernant la Station Spatiale MIR et la coopération entre la Russie et la France.

Je n'ai pas de date ou de mission spatiale française d'indiqué mais il me semble que je l'ai eu au Salon du Bourget 1993 ou 1995, ce qui pourrait laisser supposer la mission Soyouz TM-17 Altaïr de Jean-Pierre Haigneré ou Soyouz TM-24 Cassiopée avec Claudie André-Deshays.

Quoiqu'il en soit un joli objet

Happy Collecting !

N° 00237 / 19 janvier 2019 (j'essaie de rattraper le retard)



Le 25 septembre 2018, depuis Kourou, une Ariane 5 décollait pour la 100ème fois : c'était lors du vol V243 qui met en orbite les satellites Horizon 3e et Azerspace 2/Intelsat 38.

Pour l'occasion, un patch a été fait - le voici

Happy Collecting !

N° 00238 et 239 / 20 et 21 janvier 2019



Voici un joli petit coffret de la CASC / 中國航天科技集團公司 qui veut dire China Aerospace Science and Technology Corporation (Société de sciences et technologies aérospatiales de Chine).

C'est une entreprise d'état chinoise qui regroupe l'essentiel des centres de recherche, de conception et de fabrication du pays intervenant dans le domaine spatial. Fondée en 1956 mais sous sa forme actuelle depuis 1999.

CASC est le constructeurs des lanceurs Longue Marche et des capsules Shenzhou. CASC travaille aussi pour l'armée.

CASC est également le constructeur de la première station spatiale Tiangong 1 lancée en septembre 2011 (et rentrée dans l'atmosphère en avril 2018).

Voici un joli coffret comprenant deux pin's pour commémorer la mise en orbite de cette station spatiale. Ce coffret est rare car il n'a été offert qu'à quelques privilégiés  
(je ne lis pas le chinois hélas)

Happy Collecting !

N° 00240 / 22 janvier 2019 (j'essaie de rattraper le retard)



La Banque Nationale Roumaine (NBR) a émis au premier trimestre 1999 un billet de 2 000 Lei pour commémorer l'éclipse totale du Soleil du 11 août 1999. C'était la dernière éclipse totale du Soleil du siècle visible notamment par une partie de la Roumanie.

Ce billet est l'oeuvre de l'artiste Nicolae Săftoiu qui est déjà l'artiste qui a dessiné les billets roumains depuis la Révolution de 1989. Ce billet a la particularité d'être en polymère (sorte de plastique).

Sur l'avers, on a une représentation du système solaire avec les planètes tournant autour du Soleil.

Le recto montre une carte de la Roumanie (aux couleurs du drapeau roumain) avec la bande de pénombre totale de l'éclipse et les principales villes qui sont dans cette zone de pénombre.

Le billet est donc en polymère - d'abord pour éviter une usure moins rapide que le papier mais aussi et surtout pour des raisons de sécurité car c'est très difficile voire impossible à reproduire.

De plus, l'impression est en offset ce qui accentue la difficulté d'impression sur du polymère.
Il y a également une ''fenêtre'' transparente avec une éclipse visible en hologramme et le logo de la BNR en filigrane.

Ce billet très coloré est également très beau et mérite amplement sa place dans une collection spatiale. On en trouve encore à des prix raisonnables (mais privilégiez l'excellent état).

Ce billet se trouve également sous forme de document spécial mais j'en parlerai une autre fois  

Happy Collecting !

N° 00243 à 00246 / 25 et 26 janvier 2019




En 2013 est édité chez HZ ce superbe album de BD qui reprend, en compilation, les trois premiers volumes (tomes) des aventures de Tania, l'astronaute européenne, et aussi avec une partie consacrée à l'ESA.

Je ne vais pas revenir sur la ''vie'' de Tania, astronaute belge, dont la première apparition date de 1997 et qui a été créée par Pierre-Emmanuel Paulis.

La particularité de Tania est que Pierre-Emmanuel s'est attaché les conseils de Jean-François Clervoy et du candidat belge Vladimir Pletzer, ce qui donne des albums très techniques avec un dessin tout aussi technique qui nous immerge dans les aventures spatiales de Tania.


Il y a eu trois albums qui sont donc dans cette superbe compilations de 176 pages :

- Terreur sur le Cap
- Les diamants de l'Espace
- Les oubliés de la Lune

Il y a donc aussi une partie sur l'ESA, les vols habités, Apollo, etc... et de nombreux témoignages d'astronautes (voir les photos).

Je ferai d'ici quelques semaines un article complet sur Tania et sur l'ami Pierre-Emmanuel sur Space Quotes - Souvenirs d'espace.

La particularité de Tania, c'est qu'en plus d'être une héroïne ''de papier'', elle est aussi une héroïne spatiale en ayant été plusieurs fois dans l'espace. Et oui, les astronautes l'ont emmené avec eux à plusieurs reprises (11 fois exactement).

En attendant, voici cette bele BD. Je vous en présente deux exemplaires :

Le premier exemplaire est donc dédicacé par l'auteur Pierre-Emmanuel Paulis bien sûr, et aussi par les 4 personnalités qui étaient présents lors du lancement de l'album à Bruxelles en 2013 :

- Michel Tognini (Soyouz TM-15 / STS-93)
- Jean-François Clervoy (STS-66 / STS-84 / STS-103)
- Maurizio Cheli (STS-75)
- Vladimir Pletzer (candidat belge)

Le second exemplaire est toujours dédicacé par l'auteur Pierre-Emmanuel Paulis et aussi par certains astronautes qui ont apporté leurs témoignages, toutes pour ma fille Maddy :

- Michel Tognini (Soyouz TM-15 / STS-93)
- Jean-François Clervoy (STS-66 / STS-84 / STS-103)
- Claudie Haigneré (Soyouz TM-24 et TM-33)
- Léopold Eyharts (Soyouz TM-27 et Expedition 16)
- Thomas Pesquet (Expedition 50-51)

Voici donc encore un exemple de comment transformer ''un simple objet'' en un bel objet. Et je ne peux que vous conseiller de faire connaissance avec Tania.

Happy Collecting !