Surprise de Noël : Valentina Terechkova et Andrian Nikolaïev

Pour le collectionneur d'autographes, tout est ''bon'' pour assouvir sa passion

On peut recevoir un autographe directement en mains propres (la plus réjouissante des façons d'en obtenir un), par courrier, par achat, par échange, par cadeau, et ... par chance

Il y a quelques jours, peu avant noël, je flâne dans une galerie parisienne célèbre pour ses magasins philatéliques. Je m'arrête devant un présentoir où se trouve plusieurs boites (de chaussures) avec des enveloppes et des cartes postales anciennes. Le prix : 0,50c pièce ou 5 euros les 15.

Je trouve quelques enveloppes astrophilatéliques et comme j'en suis à 14 documents, j'en recherche un autre pour profiter de la promo. Je tombe sur cette carte postale montrant un aviateur des années 1900-1910 dans un avion au sol. Elle n'a rien d'extraordinaire. Elle est en N&B et c'est une réédition des années 60. Par curiosité, je regarde au dos pour savoir ce que représente la vue. Et là... Surprise

Outre le fait d'apprendre qu'il s'agit de Santos-Dumont en 1907, et que la carte possède un cachet 1er Jour du Salon du Bourget 1965, il y a deux signatures... Je les reconnais de suite : Il s'agit des autographes d'Andrian Nikolaïev et de Valentina Terechkova.

Le Père Noël venait de passer  

En rentrant à la maison, j'ai fais quelques recherches. Je savais que Nikolaïev et Terechkova s'étaient mariés quelques temps avant, mais j'ai appris en mai 1965, ils étaient venus ensemble à Paris pour recevoir le Prix d'Astronautique Galabert (créé par Albert Ducrocq). Et qu'ils en avaient profité pour faire ''leur voyage de noces'' à Paris d'où Valentina Terechkova est repartie avec deux robes de haute couture de chez Molyneux (la n°105 et 113 = dixit Paris-Match).

La personne qui a recueilli ces deux signatures était donc présente lors de leur visite à Paris et à fait apposer par la suite le cachet philatélique du salon du Bourget de 1965 (où se trouvait Youri Gagarine, James McDivitt et Ed White).

C'est une bonne leçon : Il faut toujours chercher dans les boites à chaussures des marchands ou des brocantes. Il faut ouvrir l'oeil. On ne sait jamais sur quel ''trésor'' on peut tomber.

N'hésitez pas à raconter vos anecdotes à ce sujet (j'en ai d'autres )

Et oui... leur visite à Paris remonte déjà à 50 ans ... (pfff, je prends un coup de vieux là )